Quoi que je fasse, je proteste est né de la volonté de mettre sur et en scène le mot désir. Un désir à la fois physique et mental, de chair, de lutte, de solitude, de violence et de silence exprimé et incarné par une puissante jouissance verbale et corporelle. Anne Rochat a choisi de mettre son propre corps au coeur de sa pratique artistique et c’est sur le fil d’une rigoureuse construction artistique qu’elle l’exploite. Un travail et une épreuve qui se concentrent sur les limites du corps, sa physicalité, son épuisement, et son incarnation en tension permanente avec son psychisme.


















