Chez Serge Martin les parachutes dorés ne font pas le bonheur des grands patrons

Photo de scène

Christian Scheidt, Hélène Cattin et Bernard Escalon dans l’aquarium de “Dernières facéties avant le déluge” Photo : Christian Lutz.

Serge Martin présente au Théâtre de l’Orangerie la fable du déluge adaptée à  l’époque des fortunes qui se font aussi vite qu’elles se défont sur le dos d’un grand nombre. Pour quelques élus les parachutes dorés adoucissent la chute, mais comment un self man peut-il vivre si son image disparaît des écrans de télévision? Dans Dernières facéties avant le déluge il s’agit ici de sauver un homme d’affaires influent, le self man,  reclus dans sa baignoire depuis qu’il a vu sa propre image imploser à  la télé. Burn-out, parachute doré, sa femme, Hélène Cattin, garde pourtant l’espoir de sauver son mari. Pas l’habitude pourtant, de solliciter de l’aide. Tout l’argent du monde n’y peut rien, elle doit s’y résoudre et c’est alors au tour du spectateur d’avoir envie de sauver cette femme… de son envie de sauver son mari.

Entretien avec Serge Martin

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Dernières  facéties avant le déluge de Serge Martin, une création du Théâtre écart au Théâtre de l’Orangerie, 9 – 24 Septembre 2008 à  20h.

Avec : HéleÌ€ne Cattin, Phobie; Bernard Escalon, l’étayeur; Maud Faucherre, Thaïs; Christian Scheidt, Idem, et Serge Martin pour la voix du self man.

 

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