Le projet PAV voit ses ambitions révisées à  la baisse

Place de l'Etoile

Le Conseil d’Etat a nommé Sylvie Bietenhader, avocate, au poste de directrice générale du projet Praille-Acacias-Vernets (PAV) au sein du DCTI. Depuis quelques semaines, un des proches de la candidate pressentie relayait ses appels au secours.
La situation serait-elle donc si grave? Il le semble car, au départ, Mark Muller désirait clairement un architecte ou un urbaniste emblématique, une pointure internationale qui aurait insufflé l’audace nécessaire à  un projet d’une immense envergure. A défaut de star, pris par le temps, le DCTI s’est doté d’une responsable qui va mettre en place un groupe de travail et un collège d’experts. Malheureusement, les multiples consultations entamées ces dernières semaines n’ont pas donné les résultats escomptés, notamment avec Pierre de Meuron, Christian de Portzamparc, Bernard Tschumi, Harry Gugger, entre autres. Ces recherches inabouties signent-elles les maladresses du conseiller externe de la nouvelle responsable ? Lors d’une conférence de presse en juin dernier, Mark Muller annonçait le lancement d’un concours international pour le chef de projet qui aurait du être assisté d’un groupe pluridisciplinaire (un urbaniste paysagiste, un architecte urbaniste, un économiste, et des ingénieurs civils). Que va devenir le PAV si les grandes ambitions sont déjà  abandonnées? Une bonne partie des protagonistes est actuellement à  Venise à  l’occasion de l’ouverture de la Biennale d’architecture, vont-ils s’entendre? sous quelle autorité? pour quel projet?

Publié dans architecture et urbanisme