On parle beaucoup de culture, mais pas de politique culturelle. L’avis de Michèle Künzler

Daniel Wolf, Michèle Pralong (Théâtre du Grütli) , Sandro Rossetti (Théâtre du Loup), hors cadre : François Rochaix (Théâtre de Carouge) et Martine Paschoud, le 5 mars à  la Comédie. Photo Jacques Magnol.

Michèle Künzler, la proposition est soutenue par la majorité des partis. Elle regrette que l’on parle beaucoup de financement de la culture mais pas de la culture elle-même.

Le débat actuel ne porte que sur un report de charges. Lundi 5 mars, des acteurs du milieu culturel et des artistes ont regretté ne pas avoir été invités aux discussions concernant des reports de charges entre l’État et la Ville.

Pour Michèle Künzler, la proposition est soutenue par la majorité des partis. Elle regrette que l’on parle beaucoup de financement de la culture mais pas de la culture elle-même. Les Verts désirent conserver le cinquième du budget pour la culture.
La culture occupe une faible place dans les préoccupations des politiques, et même dans celles des gens. On ne « dispute » plus sur la culture, car elle est perçue au mieux comme un objet de loisirs et un passe-temps utile pour divertir le plus grand nombre, au pire comme une lubie d’intellectuels portés sur les arts. La politique culturelle serait un thème assez consensuel, qui ne fait pas vraiment débat entre la droite et la gauche ?

Interview de Michèle Künzler, députée (Verts), 5 mars 2007.

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