 
Lors de la séance du Conseil municicipal du 15 octobre 2008, le groupe radical a retiré sa motion qui demandait au Conseil administratif d’accélérer le départ du Centre pour l’image contemporaine de ses locaux à Saint-Gervais dans le cadre du projet BAC+3 (Bâtiment d’art contemporain) d’ici à la fin de l’année 2008.
Les radicaux voulaient également fusionner l’actuel Théâtre Saint-Gervais avec une scène culturelle existante pour libérer l’espace afin d’y installer des ateliers d’artistes. Ils rejoignent ainsi les libéraux qui veulent dissoudre le Centre pour l’image dans une ou plusieurs structures du BAC. L’action du conseil de fondation de Saint-Gervais va dans ce sens. Le CIC disparu, le théâtre sera certainement leur prochain objectif avec une fermeture possible à la fin de la saison 2008-2009, sinon trois ans plus tard, avec entre-temps un changement de directeur.
 Ce n’est pas le souhait exprimé par le magistrat du département des affaires culturelles, Patrice Mugny, qui a plaidé pour l’installation d’une maison de la littérature dans les locaux du CIC, du bureau culturel (actuellement aux Pâquis) dans un partenariat public-privé avec la Migros, ainsi que des structures liées à l’écrit, celles-ci réunies autour d’un théâtre dirigé par une nouvelle personnalité dès 2009.
Le projet BAC souffre des changements de stratégie, ainsi le MAMCO, qui s’était présenté comme le meilleur garant de la conservation et de la mise en valeur de la médiathèque du CIC, ne désire plus recevoir cette collection. Un revirement dû au fait que le musée privé imaginait devenir propriétaire de la collection acquise par le CIC avec des fonds publics et des dons d’artistes et de privés. L’activité du CIC aurait été confiée au Centre d’art contemporain. Seule avancée: la médiathèque devrait trouver asile au Fonds d’art contemporain de la Ville de Genève (Fmac).
Le CIC est simplement assuré de rester dans ses locaux jusqu’à la fin de l’année 2008, suffisamment pour assurer la tenue de la biennale Version (31 octobre – 14 décembre 2008) qui depuis sa création s’est attachée à repérer et à montrer des à“uvres d’art visuel impliquant les nouvelles technologies numériques.
La Fondation St-Gervais est une fondation de droit privé entièrement subventionnée par les pouvoirs publics (ville : 90%, canton : 10%), elle est dirigée par un conseil de 14 membres qui représentent l’ensemble des partis politiques siégeant au Conseil municipal. Le CIC ne compte plus que quatre employés dont un juge décidera du sort, selon le voeu du conseil de fondation.
Articles précédentsÂ
BAC + 3 se réduit à un petit +1
“Y a pas photo’ Dans le scandale du BAC les acteurs culturels ne sont pas à la hauteur.
Le Centre pour l’image contemporaine échappe à ses ennemis et organisera Version 2008
Le Centre pour l’image contemporaine pourra-t-il conserver son indépendance ?
Le soir de la BIM où le public s’intéressait au BAC.
Le projet de BAC genevois se meurt sur fond de batailles d’egos.
C’est une honte !
On laisse faire le conseil de la fondation St-Gervais, lui-même télécommandé par le département des affaires culturelles malgré qu’il s’en défende (mais qui est dupe!?!), qui sacrifie cette institution culturelle en avançant des arguments plus que malhonnêtes!
Et ceci malgré les invites du conseil municipal refusant en juin dernier en séance plénière la “fusion” (liquidation) du CIC!
Et voilà , un pas de plus vers un appauvrissement de la culture de notre ville!
M. le Magistrat en charge de la culture, Merci! Une fois de plus vous avez été inspiré!
Et à part ça qu’avez-vous entrepris d’intéressant et constructif depuis que vous êtes en poste?