Rêve d’une société meilleure, et réflexion sur le rapport entre art et pouvoir au Centre d’art contemporain de Genève.

Illustration : Fernando Sanchez Castillo « Narà³n 2003 », 2007.

Le Centre d’Art Contemporain Genève présente deux expositions avec l’artiste écossais Martin Boyce et l’espagnol Fernando Sanchez Castillo.
Martin Boyce

A Lost Cat and Alleyways, Back Gardens, Pools and Parkways.

Ill. Martin Boyce.

Boyce a bâti sa réputation grâce à  des travaux qui explorent l’héritage du design moderne et de l’architecture de la première moitié du XXe siècle, un héritage habité par le rêve d’une société meilleure que les créateurs cherchaient en ce temps à  accomplir par le biais de leur pratique. Ces rêves – aujourd’hui brisés – ont laissé dans leurs décombres des résidus de formes et d’idées que Boyce utilise pour nourrir ses sculptures, installations et peintures murales.

Fernando Sanchez Castillo

Parti de la peur.

« Felipe III », 2006. Média mixte.

Fernando Sanchez Castillo étudie le rapport entre histoire et politique, entre art et pouvoir, entre espace public et mémoire collective. Membre d’une génération caractérisée par un scepticisme idéologique et une esthétique post-héroïque, il désire créer un contexte de réflexion sur les notions d’utopie et de révolution à  l’intérieur de la communauté sociale et artistique d’aujourd’hui.
L’ensemble des travaux présentés dans l’exposition « Parti de la Peur » porte des traces de guerre ou de révolte, que ce soit en se référant à  des événements historiques tels que la Guerre d’Espagne, ou en évoquant une situation conflictuelle indéterminée comme la chute d’une dictature.

Repostage de Patricia Lopes.

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Centre d’art contemporain, 10 rue des Vieux-Grenadiers, Genève. Jusqu’au 5 août.

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