Le corps, champ de bataille de “PARAdistinguidas”

“PARAdistinguidas” Ecriture et direction: La Ribot. Photo de répétition. © Rares Donca

Au moment de réaliser cette interview, en mars 2011, le travail de Maria Ribot, «PARAdistinguidas» est en phase d’élaboration, autant dire que la forme de la pièce est encore un mystère. Lors de cette discussion, la situation est toujours ouverte et il est alors plus question de revenir sur l’histoire de ses créations ainsi que d’explorer en sa compagnie les nouvelles voies qu’elle défriche actuellement.

Les pièces de La Ribot échappent à une définition de frontières disciplinaires car c’est une artiste dont la créativité dépasse les idéologies esthétiques trop formalistes et dont la sensibilité artistique se situe dans un mouvement de va-et-vient dans l’infinité des possibles entre les disciplines. La matérialité de la discipline n’est plus l’essence de l’existence mais la fonction au service de l’artiste.

La chorégraphe invente ses propres règles, sa propre discipline ainsi que les matériaux et les objets à danser. Comment définit-elle ses engagements artistiques auto-institutionnalisés? Comment crée-t-elle son propre esprit de « discipline »? Comment et pourquoi, depuis 1993, veut-elle créer avec ses travaux un mode singulier d’économie autant que sa propre écosophie ? Le point de départ de son identification artistique est la chorégraphie :

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La chorégraphe n’abandonne jamais le langage textuel, elle oscille entre l’écrit et le dit. Comment s’établit alors la différence entre le théâtre et la danse dans son travail ?

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Dans «Llamame Mariachi» à la Comédie de Genève en mai 2010, les mêmes images étaient visibles dans la vidéo projetée en fond. Puis, avec «Walk the Chair», présenté en décembre 2010 dans la Black Box du Grü à Genève, deux photos de grand format étaient posées contre les murs. Quel rôle ces images jouent-elles ? Quelle est leur fonction chorégraphique en rapport avec ce matériau plastique ?

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Publié dans arts, scènes