Tsai Ming-Liang dévoile la vérité de la vie par le kitsch spirituel et un calme incendiaire

I don't want to sleep alone

I Don't Want to Sleep Alone" Tsai Ming-Liang, 2006.

Par Wu, Yi-hua.

Tsai Ming-Liang (Taiwan) est à  Genève à  l’occasion du Festival de Black Movie. «Black» peut-être aussi pour distinguer des cinémas qui viennent géographiquement d’autres mondes. Ce «Black» peut aussi revêtir un sens plus universel dans les films de Tsai Ming-Liang, un goût bien mélancolique qui mélange le désir, l’amour, le kitsch, l’homosexualité, la vie et la mort. La vérité de la vie apparaît frontalement dans ses films qui nous fait l’effet d’un calme incendiaire version taoïste. Encore plus original, Tsai Ming-Liang nous montre comment le kitsch accède au statut de valeur spirituelle.

LKS

Lee Kang-Sheng dans I Don't Want to Sleep Alone

Avec quel regard fait-il son cinéma? Dans cet entretien, Tsai Ming-Liang partage avec nous ses réflexions sur le théâtre qu’il a étudié à  l’université, puis ses influences, ses non-influences. Avec Lee Kang-Sheng, disons «son acteur», les deux livrent leurs états d’âme vis-à -vis du cinéma.

Entretiens avec Tsai Ming-Liang et Lee Kang-Sheng par Yi-hua Wu, 3 février 2008.

Entretiens avec Tsai Ming-Liang et Lee Kang-Sheng par Yi-hua Wu, 3 février 2008.

 

Festival Blackmovie : Maison des arts du Grütli, CAC-Voltaire, Cinéma Les Scala, Cinéma Bio, Cinéma Spoutnik, Titanium, Forum Meyrin, Art en Ile. Du 1er au 10 février 2008.

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