Sisyphe fait son cinéma.

Le quotidien de l’homme n’est pas sans rappeler le destin de Sisyphe, le fondateur mythique de Corinthe. Malin au point d’avoir déjoué la mort elle-même, il se retrouve condamné à  rouler éternellement un rocher jusqu’en haut d’une pente d’où il retombe inlassablement.
C’est au mythe de Sisyphe, qu’est consacré le 4e Forum d’anthropologie visuelle du MEG, organisé en marge de l’exposition «Scénario catastrophe». Sisyphe au cinéma permet de voir pendant quatre jours des oeuvres, tous formats et genres confondus (animation, documentaire, expérimental, fiction ou film témoin), qui font allu-sion à  Sisyphe ou qui interprètent d’une manière originale les questions posées par ce mythe. Vu l’absurdité du destin, la vie vaut-elle d’être vécue? Qu’est-ce qui permet aux humains de se relever du désastre des guerres? D’où vient la force de l’«homme révolté», qu’est-ce qui rend possible l’effort quotidiennement recommencé du travailleur, l’espoir qui anime la course des vivants contre la mort? Musée d’ethnographie de Genève. Du 29 mars au 1er avril 2007.
Invité : Majan Garlinski, conservateur pour l’anthropologie visuelle au MEG.

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Publié dans arts, scènes