Biennale des arts inclusifs, faut-il enfermer les artistes dans un genre?

Biennale des arts inclusifs. Exposition de dessins de Johgi Oates au Théâtre du Loup.

Genève, 4-9 juin. Danse, théâtre, cinéma et arts plastiques ne connaissent pas les genres et la Biennale des arts inclusifs le démontre aux Cinémas du Grütli, à l”espace 34 (Cap Loisirs), au Théâtre du Loup et à la Comédie de Genève. Une programmation qui pense le handicap comme valeur ajoutée.

La démarche pluridisciplinaire de cette Biennale, alliant la danse, le théâtre, le cinéma, les arts plastiques, ainsi qu’une journée d’études, est le résultat d’une collaboration inédite entre plusieurs associations et lieux culturels : Les Cinémas du Grütli, l’espace34 (Fondation Cap Loisirs), l’association Dansehabile, mir’arts (association ASA-Handicap mental), la Comédie de Genève.

Les Cinémas du Grütli présenteront des films de court métrage autour du thème du handicap en première partie de certains des programmes du soir. Cela pendant toute la durée de la Biennale. Les Cinémas du Grütli sont une salle ouverte sans restriction autre que la qualité des œuvres. Et donc, ces courts métrages entrent pleinement dans le cadre d’une programmation diversifiée, à multiples facettes, qui couvre non seulement toute la gamme des genres, mais aussi celles des formats et des diversités. Les Cinémas du Grütli ont été nouvellement homologués « salles accessibles aux personnes en situation de handicap ».
La Biennale s’articule autour du 6ème Festival Dansehabile et plusieurs disciplines, dont la danse et le théâtre au Théâtre du Loup et le théâtre à la Comédie de Genève. Un colloque L’art en question traitera du processus d’inclusion culturelle des artistes avec handicap mental, le 6 juin au Théâtre du Loup.
Les productions des artistes invités à la biennale n’ont rien à envier, en terme de qualité, à celles d’autres manifestations, et les différences liées à l’habileté physique ne devraient pas entraîner l’appréciation d’une qualité qui serait supérieure dans le cas des plus valides. Faut-il donc enfermer les artistes des “arts inclusifs” dans un genre?

 Programme complet

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