Quatre films d’une série télévisuelle réalisée par Amos Gitai révèlent à quel point il est difficile de lire aujourd’hui le projet urbain israélien autrement que comme une stratégie de conquête détournée. Présentés le 17 novembre aux Cinémas du Grütli, la séance vise à “enrichir l’image simplifiée qui nous vient aujourd’hui de cette partie du monde Non pour tenter un quelconque sauvetage dialectique de l’expansionnisme des colonies, mais pour rappeler que, dans un contexte différent, le “projet israélien” a pu être adossé à une vision humaniste”.
L’architecture à l’écran, quatre films de Amos Gitaï.
Ces quatre films font partie de la série Architecture en Israël/Conversations avec Amos Gitaï et qui donnent la parole à des sociologues, des archéologues, des théologiens, des historiens, des écivains et des architectes.
Lundi 17 novembre 2014, 20h30. Cinémas du Grütli – 16, rue du Général-Dufour, Genève.
Sous le titre L’architecture à l’écran, un mois sur deux, les Cinémas du Grütli, la revue romande Tracés, la Cinémathèque suisse, la Maison de l’Architecture et le collectif Le Silo, explorent les liens entre architecture et cinéma.
Amos Gitai sur le tournage de Kippour d’Amos Gitai, 2000 © AGAV Films / DR
Amos Gitaï au Musée de l’Elysée
L’exposition Amos Gitai Architecte de la mémoire aborde thématiquement l’œuvre du cinéaste. Elle est divisée en quatre sections : « Kippour, naissance d’un cinéaste », « Réalités et frontières », « L’exil et le monde » et « Mythologies ».
La première section, « Kippour, naissance d’un cinéaste », se focalise sur les éléments biographiques de l’artiste. Elle débute avec une double projection des images tournées par Gitai pendant la guerre du Kippour en caméra Super 8 et un extrait de son film Kippour (2000), présentant en parallèle réalité et fiction.
Musée de l’Elysée. Lausanne. 17 septembre 2014 au 4 janvier 2015.