Débat : À qui profite la prospérité de Genève ?

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A qui profite la prospérité de Genève et comment sortir de la stigmatisation récurrente d’une partie des travailleuses et travailleurs à Genève? C’est une des questions qui sera posée ce mercredi 18 février, de 18h30 à 20h30, lors d’un débat au Palais Eynard dans le cadre de la mairie de Sami Kanaan, Maire de Genève et Conseiller administratif en charge de la culture et des sports.

“Organisé dans le cadre de la mairie de Sami Kanaan autour de la thématique de la frontière, le cycle de conférences-débats « Genève, repenser la frontière » aborde cette fois les disparités économiques qui augmentent, se modifient et posent de nouveaux problèmes à notre région.

La réputation de Genève ville perçue comme chère ne date pas d’aujourd’hui. Mais son statut de pôle économique et de ville-centre d’une grande agglomération, située de part et d’autre de la frontière, augmente encore cette réalité. Les disparités entre les hauts et les bas revenus ne cessent de croître et de laisser certaines catégories de population sur le carreau.

Quelles sont les raisons de ce grand écart? Est-on en train de consolider Genève comme ville qui ne permet plus à ses habitant-e-s d’y vivre décemment, repoussant ses «pauvres» une lointaine périphérie? A qui profite la prospérité de Genève et comment sortir de la stigmatisation récurrente d’une partie des travailleuses et travailleurs à Genève?

Pour aborder cette vaste problématique et tenter de répondre à ces questions, trois intervenant-e-s débattront au Palais Eynard, de 18h30 à 20h30, en présence de Sami Kanaan :
Manuela Cattani, secrétaire générale du SIT et présidente de la CGAS
Yves Flückiger, vice-recteur de l’Université de Genève
Guy Vibourel, ancien directeur général de Migros Genève et président du Conseil d’administration.”

Relevons la présence particulièrement exposée, celle de M. Flückiger, vice-recteur de l’Université de Genève qui perpétue et amplifie le caractère élitiste de l’Université – et donc de la ville – en imposant des critères d’admission qui, dans le cas des étudiants étrangers, privilégient les très aisés (revenu minimum élevé), limitent la possibilité de travailler  (autorisation de travail accessoire très limitée). La pénurie de logement bon marché (il manque 1500 lits étudiants) perdure. Etudiants, classes moyennes et inférieures, petites ONG, etc., sont libres de s’installer… entre Annemasse et Bellegarde.

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Publié dans débats, politique culturelle