FRES architectes > Laurent Gravier + Sara Martín Cámara
La 5ème Rencontre théâtrale du 30 novembre est consacrée aux missions de la future plus grande institution théâtrale genevoise, la nouvelle Comédie. Les débats des quatre précédentes Rencontres ont déjà soulevé des questions concernant le cahier des charges de notre future fabrique de théâtre. En abordant les sujets du théâtre indépendant, des métiers des arts de la scène ou des missions des institutions nous avons déjà entamé le travail !
La question de l’articulation entre les domaines artistiques a été évoquée à plusieurs reprises et de nombreuses fois sur le site des Rencontres théâtrales. Les acteurs se situant dans les domaines du théâtre contemporain, de la danse, du pluridisciplinaire et des arts du cirque, ont souligné la nécessité de concevoir une institution ouverte sur l’évolution des arts de la scène.
La thématique des métiers et de la formation a fait l’objet de propositions concrètes, avec la mise en place de formations continues au sein de l’institution, de collaborations avec la Manufacture, de l’intégration dans le budget de places de stagiaires professionnel-le-s et de places d’apprenti-e-s dans les ateliers. La responsabilité des cantons dans ce domaine a été soulignée, notamment dans le lien à faire entre le développement de formations dans les métiers du spectacle et le soutien à la création.
L’articulation avec les compagnies et les théâtres indépendants a été discutée à travers diverses propositions comme les résidences de compagnies, les reprises des spectacles marquants, les compagnonnages avec de plus petits théâtres (relais), les partenariats entre plusieurs institutions. La collaboration avec les auteur-e-s devra également être précisée.
L’emploi et les conditions de travail ont été au centre des préoccupations de nombreuses participant-e-s aux Rencontres. Plusieurs propositions concrètes ont également vu le jour : allonger les durées des spectacles, favoriser les reprises, prendre en compte entièrement le travail effectué avant la création, réfléchir à l’échelle salariale de l’institution, faire moins de créations mais les jouer plus longtemps, développer le soutien aux tournées.
Enfin, bien que la Rencontre consacrée à la médiation et au public n’ait pas encore eu lieu (31 janvier prochain), cette thématique a également traversé constamment tous nos débats : nécessité d’éviter l’ethnocentrisme de notre offre culturelle, de développer les outils de médiation, les spectacles en langues étrangères, les liens avec la Cité, les organisations internationales et les écoles y compris professionnelles.
Les travaux concernant la définition du projet de la nouvelle Comédie avancent parallèlement aux travaux du CEVA et aux fondations du futur théâtre. Un groupe de travail réunissant le canton, la Ville, la FAD, la Comédie et l’Association pour une nouvelle Comédie a été constitué afin de préparer des propositions pour le cahier des charges, le budget et la future gouvernance de l’institution. Genève souhaite se doter d’une institution régionale dans le domaine du théâtre et des arts de la scène et capable de produire et d’accueillir des créations ambitieuses. Un tel projet nécessite une dynamique forte et un projet convaincant !
La Rencontre théâtrale consacrée à la nouvelle Comédie est l’occasion pour les professionnels de faire part de leurs idées et de leurs préoccupations. Je vous remercie de votre engagement et de vos propositions et me réjouis de poursuivre le débat.
Sami Kanaan
Rencontres théâtrales : 5. La nouvelle Comédie
Vendredi 30 novembre 2012
Théâtre de la Comédie de Genève. 19h. Entrée libre.
Toutes les informations à propos du projet sur la page de la rencontre
Monsieur le conseiller administratif, je ne peux pas m’empêcher de commencer avec une citation de Shakespeare : « Le chemin qui conduit à l’enfer est pavés des bonnes intentions ». Et oui vous venez d’énumérer tous les points fondamentaux qui doivent figurer dans le cahier des charges qui orientera et pourquoi pas déterminera le fonctionnement artistique de ça qui vous avez nommé comme la plus grande fabrique du théâtre… Romande, Allez soyons ambitieux !
Mais tous ces points peuvent rester lettre morte si dans la concrétisation du cahier de charge de la Nouvelle comédie il n’y a pas une ample participation des artistes de la scène genevoise.
Vous venez de le dire, les enjeux politiques, culturelles, artistiques et économiques sont de taille. Pour le résoudre il faut tenir compte, bien sûr les nouvelles besoins que la Nouvelle comédie pourra satisfaire, mais aussi de la particularité artistique genevois, de la force du théâtre indépendante, car il faut le répéter le théâtre indépendante genevois, à différence de la situation d’un contexte comme le lausannois et le théâtre de Vidy, dans les dernières 20 années à crée un tissus et un humus créatif et culturel sans égale en Europe ! Cette situation il faut la tenir toujours présent pour que ce magnifique outil qui peut devenir la Nouvelle Comédie ne soit pas dans une future le fossoyeur du milieu théâtrale et artistique de Genève !
Trois petits détailles ou propositions loufoques :
Le Nom de Nouvelle Comédie.
Je ne le trouve pas adapté au besoin du tissu artistique Genevois. La Nouvelle comédie ne vient pas remplacer une vielle comédie ( même si c’est son origine) au contraire c’est un nouveau espace, un lieu un centre qui doit honorer Genève en Europe pour son ouverture tant dans la programmation comme dans la proposition de ça que vous appelés les articulations entre les domaines artistiques ( danse, du pluridisciplinaire et des arts du cirque etc). Le nom doit répondre à cette nouvelle situation historique.
Le directeur/directrice
Qui sera la personne qui sera capable de donner forme au cahier de charge.
Je propose que sur présentations de trois noms ou candidat choisi par vous et vos services, s’ouvre une campagne ou chaque candidat/te défend ses vision devant le milieux artistique concernés et il soit choisi par votation !!!!
Et pour finir ou dormirons les artistes ? !
Je dois souligner que le seul défaut que je trouve au projet architectural est celui de n’avoir conçu une résidence, un endroit où loger les artistes qui vient de l’étranger. Genève manque terriblement de ça.
Au plaisir de vous rencontrer lors du prochain débat.
Gabriel Alvarez