Quelle place tient aujourd’hui le théâtre à  Genève comme lieu de débat culturel, de contestation ?


Jean-Jacques Rousseau qui désirait placer le spectateur au centre du jeu, fut un préfigurateur du théâtre de happening, de participation, dont on reparle tant aujourd’hui. Pour la prochaine saison, Philippe Macasdar, le directeur du Théâtre de Saint-Gervais, a programmé un colloque La scène est à  Genève sur la base du texte de Jean d’Alembert au sujet de la création d’un théâtre de comédie à  Genève avec une troupe fixe, un texte qui date de 1757. Deux cent cinquante ans plus tard, il n’y a toujours pas à  Genève de théâtre de référence, par l’outil et l’envergure, réalisé avec des fonds publics; ce sera l’occasion de revenir sur les enjeux d’une dispute essentielle pour le devenir du théâtre à  Genève.
D’abord Maison des jeunes, le théâtre de Saint Gervais a joué un rôle majeur dans l’expression de la crise culturelle, ce fut un des hauts lieux de la contre-culture des années 60. Quelle place tient aujourd’hui le théâtre à  Genève comme lieu de débat culturel, de contestation ?

Le Théâtre de Saint-Gervais est un lieu expérimental et populaire, comment cette volonté se traduit-elle dans la programmation de la saison 2007-2008 ?

Entretien avec Philippe Macasdar, son directeur.

Première partie : La place du théâtre à  Genève. vidéo 15:41 min. Deuxième partie, La prochaine saison du Théâtre Saint-Gervais. vidéo 14:32 min. :

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Voir la programmation 2007/08 du théâtre.

 

Voir également la présentation, par Maya Bà¶sch, de Stations Urbaines qui aura lieu sur le toit de Saint-Gervais en septembre.

Publié dans société, théâtre
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