Oskar Gomez Mata pousse le bouchon un peu plus loin !

scène

Suis à  la messe, reviens de suite / Oskar Gomez Mata / Anton Reixa. ©ChristianLutz

La nouvelle pièce d’Oskar Gomez Mata secoue ses spectateurs. Certains partent offusqués de tant d’humour trash, au dessous de la ceinture, alors que leurs voisins sont pliés d’un rire qui se propage, d’autres sont purement indifférents, à  côté de plus émotifs littéralement en larmes. Des attitudes qui révèlent de multiples possibilités de lecture. Entretien avec Oskar Gomez Mata.

Oskar a voulu toucher le fond, celui de l’âme bien sûr, mais aussi celui de l’expression théâtrale, percer la carapace du soi pour susciter la réflexion qui doit surgir de plusieurs strates d’un propos mené sur les modes actuels du divertissement, tels la performance circassienne,  la revue de cabaret, le talk-show, le reality show ou la critique du débat pontifiant.
Jusqu’où peut-on aller sur le mode du divertissement pour provoquer la réflexion et faire passer un ou des messages? A la fin d’une représentation, j’ai rencontré des spectateurs choqués, incrédules, mais aucunement négatifs, le doute, certainement.
Oskar, pourquoi aller si loin, si bas, si haut ?

Ecouter les réponses d’Oskar Gomez Mata:

Jacques Magnol. (Propos recueillis le 2 décembre 2010)

 

Suis à la messe, reviens de suite
Oskar Gomez Mata / Compagnie L’alakran. Textes Oskar Gomez Mata et Anton Reixa

23 nov – 05 déc 2010 / Black Box, Grütli, Genève

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