Les pilotes du projet d’agglomération voudraient effacer la frontière avec la France “voisine”.

C’est une nouvelle étape depuis qu’en 2005 la délégation à  l’aménagement du territoire et à  l’action régionale (Datar) a retenu le projet de métropolisation franco-valdo-genevoise, la coopération franco-suisse fonctionne. Genève est le coeur d’un bassin où vivent 750.000 habitants, c’est la deuxième agglomération économique de Rhône-Alpes après Lyon. Mais la région Rhône-Alpes est un territoire aussi grand que la Suisse et presque aussi peuplé.
La ville de Genève s’étend de Douvaine à  Divonne et nombreux sont les hauts responsables qui voudraient faire disparaître jusqu’à  la notion de frontière qui existe à  l’intérieur du périmètre politique.Genève qui est déjà  la ville la plus dense de Suisse va encore voir cette concentration s’amplifier sans que le taux de vacance des logements, entre 0,15 et 0,16%, soit amélioré.
La recomposition des villes et des espaces ruraux est en cours, l’avenir des villes va aussi se jouer sur la diminution des divisions sociales de l’espace urbain, comment préserver ce lien ou le recréer et le rôle du citoyen. Lundi 30 avril, lors d’une conférence de presse, le Conseiller d’Etat en charge du Département du territoire, Robert Cramer, s’est naturellement réjoui de la collaboration franco-valdo-genevoise. Bernard Gaud, Président de l’Association régionale de coopération du genevois (ARC) regrettait l’absence de liens entre les entreprises de chaque coté de la frontière. Tous ont admis que la question du logement devait faire l’objet d’une politique commune menée à  l’intérieur du périmètre politique, sans annoncer les mesures envisagées.
Voir les derniers développements sur le site du projet.

Robert Borrel, maire d’Annemasse, a souligé qu’il était urgent de réparer le désordre social et environnemental. Extrait vidéo de son intervention :

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Publié dans économie
Un commentaire pour “Les pilotes du projet d’agglomération voudraient effacer la frontière avec la France “voisine”.
  1. iman dit :

    messieurs,
    vraiment j’encourage ce projet d’agglomération, car on peut réaliser des résultats économiques que nous ne pouvons pas les réaliser chacune séparément.