Teatro Politeama, Palerme. ©wikimedia
Alors que Matteo Renzi annonçait urbi et orbi un projet d’augmentation du budget de la culture pour répondre au terrorisme, les 160 employés du Teatro Politeama de Palerme (Sicile) n’avaient pas touché leur salaire depuis le mois d’octobre. Les 155 employés de l’Orchestra Sinfonica Siciliana ne sont pas payés depuis trois mois et un autre théâtre, le Biondo, se retrouvera sans financement en janvier 2016.
Le syndicat des travailleurs (Slc Cgil) estime qu’ « Il manque une classe politique apte à comprendre l’importance de la production théâtrale qui représente un atout pour la région. Au contraire, on continue a éteindre les institutions culturelles urbaines et régionales avec des coupes budgétaires continuelles et sans discrimination. Est-il possible qu’à l’heure actuelle il n’existe pas de librairie et de cafétéria dans les théâtres à l’exception du Massimo? Pas plus qu’il n’existe de collaboration entre les théâtres publics qui permette de mettre en réseau le patrimoine de compétences dont ils disposent. Sans parler de la technologie qui n’est pas arrivée dans nos théâtres. Le moment est arrivé pour le gouvernement de comprendre qu’il doit s’investir dans la culture. »