Horace, héros ET assassin

“Horace”, mes de Gabriel Alvarez au Théâtre du Grütli, photo©Stephanie Raimondi

Dans le cadre de la saison Heiner Müller au Grütli, le metteur en scène Gabriel Alvarez présente une nouvelle version d’Horace avant de s’attaquer à  Anatomie Titus Fall of Rome, sa prochaine création qui sera présentée dans la Black-Box en juin 2009.

Horace est-il un vainqueur ou un fratricide?

Tous les moyens sont-ils bons pour accéder à  la gloire? La place du peuple qui, dans la pièce, est juge et témoin a-t-elle conduit Gabriel Alvarez à  repenser la place du spectateur? Pourquoi avoir choisi un traitement choral pour cette pièce qui constitue un apéritif avant la présentation de Titus fall of Rome en juin 2009?

Interview de Gabriel Alvarez, le 11 mars 2009, la veille de la première.

Jacques Magnol

Situation
Les villes de Rome et d’Albe sont menacées par les Etrusques. Toutes deux, affaiblies devant l’ennemi par de vieilles querelles, décident de nommer un combattant unique afin de déterminer qui des deux villes règnera sur l’autre…  Le sort désigne Horace pour Rome et Curiace, le fiancé de la soeur d’Horace, pour Albe. Horace blesse le Curiace. Le blessé demande grâce, au nom des épousailles futures. Horace l’achève au nom de Rome. La soeur d’Horace accueille le vainqueur d’Albe par des pleurs et des  reproches. Encore furieux, Horace la tue à  son tour :  «Voilà  pour les Romaines qui prennent le deuil de l’ennemi ». Le peuple est alors divisé entre « Honorez le vainqueur» et « Exécutez l’assassin».

Horace. Spectacle suivi d’un repas, du 12 au 15 mars 2009. Théâtre du Grütli. 19h30.

Direction artistique Gabriel Alvarez “ Studio d’Action Théâtrale“ Avec Clara Brancorsini, Sandra Gaspar, José Ponce, Mathieu Ziegler, Chantal Marti.

Publié dans scènes