Baya, The Dawn and the Fish, 1976.
Le travail de l’artiste algérienne Baya distingué par le Prix Solo Art Genève, tandis que Alfatih reçoit le Prix Mobilière.
Le Prix Solo Art Genève – F.P.Journe a été décerné lors du vernissage du salon à la Richard Saltoun Gallery parmi les 26 stands de la section Solo. Cette distinction célébrant la créativité de l’artiste BAYA représenté par Richard Saltoun Gallery s’accompagne de l’acquisition de l’œuvre par l’horloger qui en fera don au MAMCO Genève.
Visionnaire et pionnière féministe, Baya (1931–1998) était une artiste algérienne dont la pratique se situe à l’intersection du surréalisme et de l’art naïf. À seulement 16 ans, elle a tenu sa première exposition personnelle à Paris en 1947, captivant notamment l’attention d’André Breton et de Pablo Picasso.
Récemment, le travail de Baya a fait l’objet plusieurs expositions muséales, notamment « Baya, Femmes en Leur Jardin » à l’Institut du Monde Arabe à Paris (2022–2023) ainsi qu’une rétrospective au Sharjah Art Museum aux Émirats arabes unis (2021).
La présentation de la galerie à artgenève comprend une sélection de ses peintures emblématiques des années 1970-1990, qui puisent dans l’héritage algérien, la mémoire collective et une perspective féminine unique pour son époque.
Prix Mobilière 2025
Les sept artistes nominés pour le Prix Mobilière 2025 reflètent le choix du comité de nomination qui a fait porter son choix sur des personnalités importantes de la scène artistique suisse, qui, à travers différentes formes d’expression, s’interrogent sur des thèmes majeurs de notre époque.
Travaux d’Alfatih sur le stand du Prix Mobilière. Photo Jacques Magnol.
Né en 1995, Alfatih met en relation dans son œuvre les développements du monde virtuel, des jeux vidéo et du design interactif avec l’art contemporain. Son travail a été récompensé en ce début d’année par le Prix Mobilière 2025.
«L’apparente légèreté des images numériques d’Alfatih nous transporte dans des histoires où se succèdent et s’entremêlent des réflexions sur certaines périodes de la vie, la mémoire et la mort», explique Nicolas Brulhart, directeur artistique de la Kunsthalle Friart à Fribourg, qui a nominé Alfatih pour le Prix Mobilière 2025.
