Béatrice Guelpa écrit à la première personne du singulier, ne vérifie pas les informations données par ses interlocuteurs, ne recherche pas le sacro-saint équilibre qui permettrait de tempérer les situations. Sa première fidélité va aux points de vues et sentiments des cinq détenus qu’elle suit pas à pas, de la fin de leur détention à ce gouffre d’incertitude et d’angoisse, d’espoir aussi, que représente pour eux la sortie de prison. La seconde fidélité de l’auteure va à elle-même, à ses sentiments aussi, mais surtout au regard subjectif qu’elle porte sur les paroles et les actes.
Invitée : Béatrice Guelpa.
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Sorties de Béatrice Guelpa, aux Editions Labor & Fides.