La charte élaborée par la Ville de Genève vise à répondre à l’exigence de transparence en précisant le cadre politique, juridique et déontologique dans lequel s’inscrivent les relations entre les institutions
patrimoniales de la Ville de Genève et le monde marchand de l’art.
Les rapports entre les institutions patrimoniales et le monde marchand de l’art ont toujours existé. Leurs activités respectives s’articulent et se croisent dans divers domaines: enchères, expositions d’artistes associés à des galeries, édition d’œuvres d’art ou de livres, produits dérivés, emprunts, offres d’acquisition, etc. Tout ceci induit naturellement une certaine proximité entre musées et galeries ou collectionneurs-euses, entre institutions publiques sans but lucratif et organisations à vocation commerciale.
Les objectifs, les systèmes de régulation et les missions respectives de ces deux écosystèmes économiques sont néanmoins différents et potentiellement en tension. C’est afin de répondre à celles-ci que les institutions muséales et patrimoniales de la Ville de Genève se dotent d’une charte afin d’encadrer de manière formelle et harmonisée leurs relations avec le monde marchand de l’art, approuvée ce jour par le Conseil administratif de la Ville de Genève.
Cette charte exige de la part des actrices et acteurs publics une posture déontologique claire et rigoureuse, ainsi que des pratiques transparentes. La charte, rassemblée autour de 10 principes, est disponible dès aujourd’hui sur le site internet de la Ville.
