
Paul Rebeyrolle. « Un temps de chien », 1984-1985, 240 x 175 cm. De la série « On dit qu’ils ont la rage ». Photo : Courtoisie Galerie Pierre Huber.
Le 1er août, les divers réseaux sociaux ont résonné d’appels à signer une pétition visant à alerter Frédérique Perler, maire de Genève, et les conseillers administratifs de l’erreur que constituerait, selon eux, la titularisation de Marc-Olivier Wahler à la direction du Musée d‘art et d’histoire de Genève.
Les signataires estiment que les actions menées par Marc-Olivier Wahler au Musée d’art et d’histoire, depuis son entrée en fonction fin 2019, permettent d’affirmer que « son inadéquation avec le mandat qui lui a été confié condamnerait le MAH à un long déclin, sans parler des conséquences fâcheuses pour les collections et les finances publiques. »
Plus en détail, le directeur déciderait seul, sans consultation des conservateurs, créant ainsi « un climat détestable », et ne montrerait « aucun sens pour la valeur patrimoniale des collectons (sic) du MAH », tout en manifestant une « absence d’intérêt pour l’histoire de Genève et pour son patrimoine ». Suivent des critiques concernant l’annulation d’expositions envisagées par son prédécesseur Jean-Yves Marin, le renouvellement de la ligne graphique du MAH, des invitations estimées dispendieuses de commissaires d’exposition venus de l’étranger et qui se serviraient des collections pour faire valoir leur « prétendue créativité ». Voir le document transmis par des personnes dont la signature a été sollicitée par les éléments critiques).
L’histoire se répète, en 2009, dans une lettre ouverte adressée à Patrice Mugny, magistrat alors en charge, six historiens de l’art ou professeurs demandaient la démission du directeur précédent.
