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4. Les métiers du théâtre – 1er nov. | Rencontres théâtrales 2012/13
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4. Les métiers du théâtre – 1er nov.

Jeudi 1er novembre 2012. Théâtre du Loup, 19h

Les métiers du théâtre : les professions artistiques, artisanales, techniques, administratives de la scène.
Les conditions d’exercice, les problématiques et les pratiques actuelles…
Quelles sont les principales évolutions à signaler, quelles perspectives pour l’avenir (spécifique à chaque corps de métiers)?
Structurée par de courts témoignages et par des repères thématiques, cette soirée est consacrée aux métiers du théâtre dans leur diversité. La parole y sera donnée aux professionnel-le-s de la scène, du plateau, des coulisses et ouverte à une large discussion.
Faut-il soutenir la création artistique, en valorisant la diversité des différents métiers de la scène?
Le théâtre peut-il se passer de certains métiers ? de compétences spécifiques ? Ou faut-il considérer aujourd’hui que les pratiques ont changé ? ont évolué ? Quelles sont les difficultés actuelles dans l’exercice de son métier?
Thématiques communes ? problématiques spécifiques ?

 

Diversité et précarité des métiers du théâtre, par Sami Kanaan

Cette prochaine Rencontre théâtrale sera l’occasion d’élargir le champs de la discussion, tout d’abord aux nombreux métiers qui peuplent les arts de la scène, à leurs évolutions, à leur précarisation  (voire leur disparition) et aux propositions et mesures à prendre pour soutenir et valoriser les métiers du théâtre. En parcourant le Livre blanc des métiers de la scène du côté des coulisses, Scènes de Travail, ou en me replongeant dans les témoignages du Cahier noir de l’intermittence je prends acte à la fois de la grande diversité des métiers et des parcours et à la fois de la grande précarité des personnes qui ont choisi ces professions, comédiens, comédiennes,  mise en scène, décors, costumes, technique, maquillage, son, lumière, scénographie, images, administration, communication, et j’en oublie sûrement… Lire la suite de l’article de Sami Kanaan : Diversité et précarité des métiers du théâtre.

*  *  *

Lire également : “Deux questions à des auteurs de théâtre de Suisse romande

*  *  *

 

Barbara Giongo, Martine Paschoud, Gilles Lambert, José Lillo, Natacha Jaquerod. 1er novembre 2012, Théâtre du Loup.

Ecouter l’introduction par le magistrat :

[audio:http://www.geneveactive.ch/rencontres/son/rt4-sk-intro.mp3]

Ecouter la conclusion par le magistrat :

[audio:http://www.geneveactive.ch/rencontres/son/rt4-sk-fin.mp3]

Interventions

1/4

 

2/4

 

3/4

 

4/4

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Débat en ligne : Le débat sur les différents thèmes qui font l’objet des Rencontres est ouvert depuis le 24 mai 2012, il se poursuivra jusqu’au printemps 2013. Merci de poster vos commentaires et propositions en bas de page.


13 commentaires pour “4. Les métiers du théâtre – 1er nov.
  1. Sylviane Dupuis dit :

    La “profession théâtrale” envisagée inclut-elle les auteurs de théâtre ? Leur situation, leur place dans la profession, leur “rayonnement” ici et au-dehors, leur collaboration avec théâtres et metteurs en scène seront-elles des questions abordées au cours des Rencontres ? Car le théâtre, ce sont aussi les auteurs qui le font – mais ils sont paradoxalement presque toujours absents de la réflexion sur la profession…

    Je rappelle à toutes fins utiles l’existence du Livre des EAT-CH paru chez Bernard Campiche en 2008, seule anthologie de l’ensemble des auteurs de théâtre actifs de Suisse romande… qui sont plus nombreux qu’on croit !

    Par ailleurs je soutiens absolument les demandes de Gilles Jobin (l’un de nos plus remarquables et inventifs artistes suisses, plébiscité partout à l’étranger et actuellement en résidence au CERN) d’inclure la danse contemporaine dans la réflexion. Et pas le “modèle Béjart”, qui est derrière nous, mais bien ce qui se crée aujourd’hui, ici ET en lien permanent avec le monde actuel.

    Belle initiative que ces Rencontres : puissent-elles voir large et aider à exploiter et à faire (re)connaître les riches potentialités du milieu artistique romand !

    Sylviane Dupuis, auteure

  2. Coordination des Rencontres dit :

    Merci de cette contribution.
    Qu’attendent les auteurs genevois et romands d’une politique publique du théâtre ?

  3. Aude dit :

    Autre point sur les métiers: l’accès aux métiers! J’ai appris (je ne suis pas tout avec la même assiduité) l’xistence de la matu théâtre dans le canton du Jura. Depuis l’Europe, j’ai de lapeine à comprendre… Pourquuoi pas un tronc commun arts du spectacle et une spécialisation progressive? A nouveau la danse ou l’écriture sont lésés et à l’époque de la trans-inter-multi disciplinarité… la romandie se distingue par sa singularité singulière. Chacun y va de sa spécialité et la relève n’est pas gâtée par ce saucissonage qui perdure.

    Le résultat est que les questions que je pose par mail à des spécialistes très spécialisé dans des entités très spécialisées me répondent toujours avec des mots spécialisés que je ne co,prends plus.

    Je me prépare à partir sur des chantiers européens.

    J’aime bien ce forum, dans les débats je me tais souvent car on m’ôte souvent le micro… pour me dire que nous ne sommes pas une minorité, ou autre. Alors disons, une singularité?

  4. Aude dit :

    Il faudrait de vrais fonction métier pour l’organisation, la médiation, la production et j’en passe. Je viens d’être harponnée ‘grâce’ à un commentaire que j’avais laissé sur la politique culturelle sur le FB d’un élu genevois. Un festival réputé et élitiste fait donc son marché RH sur les réseaux sociaux sans le moindre souci éthique, et bien qu’il ai signé une convetion avec la Ville et l’Etat pour suivre les mêmes règles RH que ces entités. On trouve dans le personnel de ce festival aussi des participants du RAAC qui nous ont transmis leurs professions de foi en jurant qu’il voulait le mieux pour la région.

    Je pense que LES questions de la formation pour les arts vivants en Suisse romande n’ont jamais été étudiées à fond, ni par les acteurs, ni par les élus, ni par les organismes de formation. Nos élus (je pense d’une façon générale, et non les personnes qui se penchent aujourd’hui et depuis peu sur ce problème) sont sensés travailler sur la garantie de la qualité de la formation et sur l’égalité des chances, je ne sais pas si cela a été fait réellement.

    Quelques crédits en formation continue ne remplacent pas les savoirs et compétences qui peuvent être dispensées par ex. grâce à des instituts de recherche qui créent par exemple des mentions autour des « Nouveaux territoires européens et méditerranéens de l´art » , cursus à distance que certains Suisses pourraient suivre. Mais bon… dans un autre festival réputé, dans un workshop on m’a répondu: ‘ici c’est très bien’. Donc la mention très bien s’obtient en 30 ECTS et en Europe il en faut 120. J’ai de la peine à suivre le raisonnement romand. J’ai plus le sentiment que nous vivons sur des critères de marché local, d’arrangements entre pairs, de stratégies RH digne de la City de Londres que d’un souci du développement territorial. Je trouve cela préoccupant: les institutions publiques subventionnent des entités qui ne respectent pas les règles élémentaires du savoir-être. Est-ce que c’est bien de culture dont il serait alors question ?

    Cela dit, comment faire naître un réel débat constructif ? J’ai peur que dans cette bataille pour les places, bien peu de place justement soit réservé à une réflexion approfondie. J’ai peur que ces débats soient une fois de plus une bataille rangée et serve de champ pour un jeu de positionnement des acteurs de la culture au détriment de la créativité.

    Nous pourrons seulement en juger plus tard.

  5. Aude dit :

    Il n’y a pas que les auteurs, mais les critiques par ex. L’Europe offre des résidences pour journalistes, critiques et théoriciens de la culture comme http://unpackthearts.eu/ pour le cirque cet été. Ainsi, on peut aussi lire par exemple sur le site de Radio Prague qui émet en français une interview d’une jeune suisse active dans les arts du spectacle: http://www.radio.cz/fr/rubrique/culture/cirqueon-ou-le-nouveau-cirque-a-la-tcheque

    Le nouveau cirque en Suisse (romande) a été encore plus abandonné que la danse. J’ai vu l’été passé des gens ‘biens’ du spectacle bouder l’école de cirque pour les enfants à Nyon (où j’étais allée chercher une prise double car le workshop très professionnel en question était bien mal organisé…).
    Il est à noter que des cadres des hautes écoles refusent l’abonnement au magazine Stradda de Hors les Murs, toujours introuvable sur RERO ce jour: 48€ pour deux ans sur http://www.horslesmurs.fr/ j’ai pu par contre le feuilleter à l’école de Nyon. Les arts de la rue sont aussi les arts du spectacle, je pense. C’est une façon de signifier que l’on ne prend pas en compte certaines aspirations des générations à venir.

    Des sociologues de la culture pourraient analyser ces résistance à des cultures plus populaires avec plus d’acuité que moi, mais ces résistances me choquent. Pourtant on aime engager des acrobates à l’opéra par ex. c’est un des métiers du spectacle.

  6. Aude dit :

    Bonjour,
    Concernant les métiers, je serais heureuse si nous parlions aussi d’économie de la culture et des ses métiers. Par exemple pourquoi ne pas débattre avec M. François Abbé-Decarroux actuel directeur général des HES de Genève et docteur en économie politique: il a écrit par exempleLe un article (un peu ancien peut-être mais qui pourrait nous inspirer) “Le concept de qualité et la demande d’art du spectacle” ici http://www.gestiondesarts.com/index.php?id=1483 Nous aurions besoin de compétences disponibles (pas seulement de publics à la claque et de reconnaissance médiatique) pour développer tous les points soulevés par ces rencontres (missions, soutien, rayonnement… etc.)
    A part les 30 ECTS du DAS de gestion culturelle de l’Unil, il me semble que la Suisse romande n’a pas vraiment réfléchit à développer la gestion de projets. En Suisse allemande des certificats et masters ont été développés à Bâle, Winterthur, Lucerne, Aarau au moins. Mais ces cursus restent chers et donc élitistes. Comme nous n’avons pas de recherche vraiment développée les données et évaluations restent rares et il est donc difficile de débattre à haut niveau et de tous les points soulevés par les rencontres, nous sommes contraints de nous appuyer sur des études étrangères qui ne reflètent pas la complexité et l’émiettement des politiques culturelles cantonales.
    Le politique tarde à prendre cette question en main. Sans doute la classe politique fût-elle de gauche ou de droite, jouit d’un niveau culturel relativement élevé et peine à prendre la mesure des écarts dans l’accès à la culture.
    Toutes les mesures prises en France par ex. montrent que c’est toujours et uniquement 5% de la population qui fréquente les théâtre malgré les actions de médiation et de démocratisation. Donc: quels métiers pour changer cela et comment faire et aussi: le voulons-nous? En général ces questions fâchent mais l’accès à la culture est dit-on un droit universel, je reste dubitative.

  7. Marco Polli dit :

    D’accord avec Sylviane. Mais je proposerais en amont de commencer par un inventaire le plus complet possible des professions et acteurs culturels concernés par les arts de la scène. De façon à y voir clair et d’éviter les ping-pongs avec les oubliés, le voudraient bien mais ne peuvent point, etc…

  8. Barbara Giongo dit :

    Bonjour,

    Une suggestion pour cette rencontre sur les métiers du théâtre. Ne pas oublier de parler des métiers de “l’ombre de l’ombre”, comme je les appelle; je veux parler des administratrices/administrateurs et des chargé-e-s de production et de diffusion.

    (Pour la suite, je vais utiliser la forme du féminin, sans oublier ou vouloir frustrer mes collègues masculins; mais ces postes sont le plus souvent occupés par des femmes…)

    Formées souvent sur le tas, je trouve que les administratrices, chargées de production et de diffusion ne sont que rarement valorisées. La plupart du temps, les noms de ces personnes ne figurent pas dans la distribution (“parce que c’est comme ça partout”, m’a-t-on répondu souvent), alors qu’elles travaillent très souvent depuis le début du projet et en ont donc une connaissance approfondie.
    Depuis 12 ans que je travaille maintenant dans ce domaine, les tâches administratives se sont complexifiées et occupent un temps de travail souvent sous-estimé.
    J’aimerais signaler la formation donnée par l’association ARTOS à Lausanne en administration (sur 18 mois en cours d’emploi, si je me trompe pas), ainsi que le cours de sensibilisation à la gestion de projets culturels donné 1 fois par année dans presque tous les cantons romands.
    Sur les premiers projets, on engage souvent l’administratrice à la dernière minute ou le/la metteur en scène s’occupe lui/elle-même de la “paperasse”. (Souvent à cause des budgets d’ailleurs !)
    En tant qu’intervenante sur le cours de sensibilisation à Genève, je me suis rendue compte qu’il y a beaucoup de lacunes en la matière, que beaucoup de choses sont ignorées car elles sont souvent complexes. C’est un poste à ne pas bâcler ou minimiser.

    La production et la diffusion sont des tâches qui sont peut-être apparues plus récemment au regard notamment du changement dans les pratiques artistiques. Très régulièrement, des professionnels souvent confirmés me demandent si je ne connais pas quelqu’un pour ces postes, ils peinent à trouver des personnes compétentes et expérimentées en la matière. Mais comment peut-on former à la production ou à la diffusion, si ce n’est par l’expérience? Je trouve cette question intéressante…

    A saluer également des initiatives telles que Tutu production qui regroupent leurs compétences, leurs réseaux et leurs savoir-faire pour produire et diffuser des artistes. Est-ce que ce type d’initiative ne mériterait pas d’être soutenue et valorisée?

    Je souhaiterais que nous parlions de ces métiers car je pense qu’ils font partie intégrante de la chaîne de création et qu’ils en sont un élément important.

    Barbara Giongo

  9. Aude dit :

    Oui, en Europe on forme les personnes à la production et au management en 3 – bachelor – et 5 ans – master – dans des cursus universitaires ou de hautes écoles, sans parler des formations en 2 ans comme les BTS, DUT, DU … qui élargissent encore les possibilités de s’inscrire dans la culture.
    Nous sommes vraiment en retard et cela n’a jamais débattu, semble-t-il ici. J’ai toujours vu la gestion présentée sous un côté noir puisque l’art, selon beaucoup, nous libérerait des contraintes et de l’aliénation d’une société trop organisée et que la gestion ne serait que contraintes, calculs, évaluations, pourcentage d’occupation et autre. Cela est faux selon moi, une bonne gestino permet un développement plus rapide des projets artistiques si un minimum d’éthique est respecté de part et d’autre: bénéficiaires et financeurs.

    Au de là des formations initiales, en Europe, de nombreux organismes de formation proposent des cursus professionalisant par modules. Cela permet aux personnes travaillant ‘sur le tas’ de valoriser leur carrière tout en soutenant le développement des compagnies.

    Les VAE (validation des acuis de l’expérience) sont possibles pour tous ceux formés sur le tas. Ici, l’Unil a dit non et ne semble pas vouloir s’énerver pour développer l’offre comme Bâle par exemple qui offre des journées de formation continue, occasion qui permet les échanges qui manquent ici cruellement au point qu’il semblerait que les professionnels ne parlent plus, qu’ils communiquent entre eux sur des points qui les regardent mais n’imaginent pas le milieu culturel comme un milieu possible de débat. En France, où je fais de la formation et de laformation continue, c’est tout le contraire, mais je n’y vois jamais de romands est c’est dommage je trouve.

    Il est surprenant que les milieux de la culture romands n’aient pas mis en avant toutes ces problématiques jusqu’à aujourd’hui.

    J’ai plutôt vécu – autant au niveau des études artistiques puis au niveau de la culture organisationnelle – des épreuves dans une ambiance de concurrence à mort et d’intolérance absolue. Une ambiance rétrograde, si je dis vraiment ce que j’en pense.

    Pourtant dans ce milieu culturel, c’est aux ‘autres’ que l’on reproche cette concurrence à mort: à la société capitaliste, pour faire court. D’ailleurs on retrouvera facilement ces thèmes dans ce blog sur les rencontres théâtrales, j’en ai relevé quelques uns.

    En Europe, il est toujours mentionné, sur les sites web, sur les flyers, etc. qui s’occupe de la production, des RP, de la communication, de la médiation, en tout cas selon mon expérience. Je crois vraiment que c’est une question de niveau de formation, autant artistique qu’organisationnel. On apprend ailleurs à travailler ensemble, c’est une culture d’organisation plus dynamique, centrée sur le projet et moins sur les personnes.

    Pourtant les projets suisses circulent. Mais rien ne paraît filtrer des expériences comme si elles devaient rester privées. Ou alors, les artistes ne scrutent pas les organisations et les structures dans lesquelles ils travaillent à l’étranger. La France est un exemple exceptionnel d’organisation et de maillage des territoires qui ne fait pas écho ici, leurs voisins.

    La dernière fois que j’en ai parlé en public, une directrice de festival, lors d’un workshop, m’a vertement coupé la parole ainsi: ‘Ici, mais c’est très bien chez nous…’ dans une ambiance très ‘école primaire’…donc j’ai dû taire ce que je vivais: surtout ne pas dire que Marseille aura un observatoire national des médiations culturelles pour l’Europe et la Méditerranée. Comme si c’était une incitation malhonnête, dangereuse, on ne sait pourquoi.

    Par exemple, j’ai aussi transmis à la plate-forme sur la médiation culturelle http://www.kultur-vermittlung.ch/fr.html des renseignements sur Marseille mais tout à été tronqué sur le site et les informations diffusées n’ont plus de sens réel car elles sont décontextualisés. Je ne sais pas si nous cherchons à défendre un village gaulois, à force.

    Plus jeune je pensais que la culture servait aux échanges, à la convivialité, à la découverte, au sens à donner au monde. Aujourd’hui après bien des années de lutte, je n’y vois plus rien de tout cela, ou plutôt, si je désire retrouver cela, je pars pour l’étranger, je prépare un séjour d’ailleurs afin de retrouver cet emballement pour l’échange. Ici souvent, j’étouffe ou on m’étouffe dans ce désir de repli qu’il me semble discerner.

    Je peux me tromper mais je vois peux d’innovation dans l’organisation des strucutures. On dirait que l’on recrée les hiérarchies professionnelles, la division du travail, les problèmes de genre, la répartition des ressources avec encore plus de hargne et d’esprit de concurrence (parfois déloyale) que dans les milieux à économie dite traditionnelle.

  10. Aude dit :

    De plus en Europe on trouve des banques de données, textes, travaux de diplômes, banques d’expérience qui incitent à la mutualisation, au rassemblement des forces. Ici, je n’ai jamais vu autre chose, et c’est mon expérience personnelle, que des tunnels, des passe-droit, ce que je ressens presque comme de la vanité peut-être. Si la politique culturelle communalisée comme nous la connaissons n’a pu offrir un terrain dynamique, est-ce qu’au niveau individuel et structurel il n’aurait pas été possible de penser déjà aux mutualisation. En tout cas l’Europe court devant et malgré la crise. Aujourd’hui j’ai encore lu un texte en allemand sur des fonds de garantie pour les projets culturels au niveau européen.
    En attendant d’éventuelles publications en ligne pour la région romande et donc notre réalité quotidienne, voici des liens :
    Une banque d’expériences de Hors les murs pour les projets d’arts de la rue et du cirque: http://www.horslesmurs.fr/Politique-de-la-Ville-et-Rue.html

    Le site par exemple de la Belle-Ouvrage qui travaille les fonctions métiers et qui peut nous rappeler que la fonction RH doit faire partie des métiers de la culture (droit du travail, avancement professionnel…) http://www.labelleouvrage.fr/index.htm

    On pourrait aussi nommer les mémoires de master en ligne de Lyon 2: http://socio.univ-lyon2.fr/spip.php?rubrique13

    De quoi puiser des idées pour la création de répertoires pour les compétences qui nous ont manquées jusqu’à maintenant. Je ne sais pas ce qu’en pense le politique qui doit veiller à une juste répartition des ressources, l’égalité des chances dans la formation et l’accès à la culture. Quelles décisions devraitent être prises pour que cela ne reste pas un idéal mais devienne une réalité. C’est un problème des plus complexe. Il n’a jamais été débattu, dans un sens comparatif avec les territoires qui nous entoure, et le retard est maintenant vraiment marqué.

  11. Farine Claude dit :

    La soirée sur « Les métiers du théâtre », le 1er novembre dernier, comportait un enjeu important : l’avenir des nombreux métiers que l’on rencontre sur les plateaux et scènes. La soirée n’a malheureusement pas permis de faire le tour de cet important sujet. On n’a pas vraiment parlé de ces artisans de l’ombre, techniciens, costumers-ières, maquilleurs-euses, administrateurs, bref de tous ceux et celles sans qui l’artistique serait peu de choses. On a évoqué les scénographes, et encore par reproches interposés… Dommage !
    Bien sûr, il y a lieu de s’inquiéter que toute une série de métiers de la scène disparaissent (accessoiriste, peintre en décors, etc.). C’est une évolution générale qui n’est d’ailleurs pas propre à la Suisse romande. S’inquiéter aussi que le manque de moyens financiers évince parfois des compétences qui devraient être sollicitées dans le cadre d’une création. S’inquiéter enfin qu’au bout du compte, et au fil des années, la mémoire de riches savoir-faire soient peu à peu oubliés.
    En même temps, il est important de réagir et d’affronter le théâtre d’aujourd’hui et de demain. La Suisse romande – et Genève avec elle ! – doit s’organiser. Dans le domaine du théâtre, les talents artistiques sont nombreux, mais ils ne pourront pleinement s’exprimer que s’ils sont entourés de compétences techniques et administratives reconnues. Ces savoirs, ces savoir-faire qui ont longtemps été acquis sur le terrain, c’est maintenant à travers des formations qu’il faut les réunir et les valoriser.
    C’est cet objectif que poursuit artos depuis 12 ans. D’abord avec le Brevet fédéral de technicien-ne du spectacle. Puis l’an dernier avec le CFC de techniscéniste qui offre une formation de base à la fois large et exigeante. Nous l’avons fait aussi parallèlement avec le Diplôme en gestion culturelle, qui rempilera pour une 8è session en septembre 2013, sans oublier toute une série de formations courtes destinées aux « administrateurs »au sens large (promotion, communication, gestionnaire, etc.)
    Mais les besoins sont loin d’être couverts, et ils pourraient passer par des formations continues, des ateliers, des brunches d’échanges, notamment dans le domaine technique. Des initiatives peuvent être prises et elles rencontreront certainement l’intérêt de jeunes passionnés par le théâtre. Le plateau est un lieu essentiel de passation des connaissances d’une génération à l’autre, valorisant les savoir-faire tout en anticipant les pratiques du futur, bref reliant hier et demain : gageons que la formation pourra contribuer à assouplir les esprits et apporter une part/forme de réponse aux problématiques soulevées le 1er novembre. Pour autant évidemment, comme nous sommes dans une région qui n’est pas immense, que tout se fasse en bonne entente et en coordination avec ce qui existe déjà.
    Isabelle Vuong et Claude Farine

  12. Brigitte Audeoud dit :

    Les filières françaises se sont développées sans complexe. Il semble pourtant que la problématique ‘scénographie’ ne soit pas bien résolue non plus là. Je ne sais pas si les filières de la ZHdK ont été évoquées, il y a donc bien déjà un modèle en Suisse, mais comment monter des filières et former à tour de bras des professionnels pour un si petit bassin ? Pour ma part ,je trouve que l’on manque de gestionnaires, je le dis et le répète, on a bien deux filières managemetn du luxe à Genève HEC et HES d’ailleurs toutes deux sont des formations continues http://www.hesge.ch/heg/mas_luxe/ http://luxe.unige.ch/accueil/diplome.html donc pourquoi ne pas décomplexer la culture aussi. L’argent est présent mais pas toujours les compétences de levée de fonds, de gestion, d’organisation.
    En observant les filières européennes et même suisses allemandes, depuis des années, il m’a semblé que cette différence – le manque de gestionnaires- était criante. Mais on a toujours boudé mon interprétation ici, je ne sais pourquoi.
    J’étais à Zürich revoir ce qui se passe autour du nouveau quartier englobant, le Migros Museum, les nouveaux bâtiments de la ZHdK (Haute Ecole qui a une filière scéno) … etc. et je me rends à Paris pour un cours sur le travail avec les quartiers sensibles la semaine prochaine, les responsables sont des chercheurs qui par exemple ont suivi la formation art et politique de sciences po en sus de leur doctorat http://blogs.sciences-po.fr/speap/ J’ai vu quelques personnes avec ce diplme sur Genève mais tout semble si confidentiel ici.

  13. Brigitte Audeoud dit :

    En Europe, les techniscénistes viennent de tous les métiers. Dans les projets les plus réputés j’ai vu des ingénieurs en physique nucléaire aux commandes de la régie son, des plasticiens et des comédiens s’occupant d’accessoires, des ingénieurs agronomes dans les cintres. Les métiers se transforment plutôt qu’ils ne disparaissent.
    La logique dans ces expériences étaient celle de la ‘Gesellschaft’ et mes expériences en Suisse romande, je les déciraient comme celles de la ‘Gemeinschaft’ (ou la société en Europe versus une communauté, romande), pour faire court. Je pars sur une formation à Hors-les-murs http://www.horslesmurs.fr/-Conseil-.html C’est assez cher mais on ne peut trouver rien de tel en Suisse romande: rencontrer des réseaux élargis, des intervenants très compétnts.

    On ne sait pourquoi nous n’avons pas élargi nos activités de formation continue aussi, je sais qu’il y a de l’argent à Berne pour l’innovation, mais il faudrait des gestionnaires hors pair pour gérer de tels projets et nous ne les avons pas, c’est le serpent qui se mord la queue.
    Peut-être que là, devrait se placer le politique, dans un projet volontariste à long terme. Mais parfois je me demande si c’est possible avec les changements d’orientation politiques ou autre.

    Pour ma part, j’ai planché sur plusieurs projets mais chaque fois j’ai vu que l’on voulait acquérir du matériel avant de payer les assurances, ou qu’on me demandait de mettre de l’argent dans un tiroir (pour une ‘défiscalisation’) ou autre, et je trouve ces expériences décourageantes.

    Des cursus plus exigeants que 30 ECTS en formation continue, mais par exemple calqués sur des MBA, pourraient nous extraire de ces ornières ainsi que préparer les générations qui viennent à s’intégrer plus facilement sur les réseaux internationaux, moins comme une carrière individuelle réussie mais comme une participation responsable et engagée comme le disait un curateur à Zürich.

    Des organismes comme l’Agecif http://www.agecif.com/ et autres, offrent des formations modulaires sur la sécurité, les licences pour le spectacle, etc. Le Greta offre aussi dans les domaines des arts de la scène…
    http://www.cdma.greta.fr/domaine-offres/spectacle-vivant/
    je me souviens d’un stage offert sur les costumes et ses extensions, mais un plasticien peut aussi se lancer dans ces expériences
    http://www1.ac-lyon.fr/greta/?Presentation
    La Suisse romande pourrait s’inspirer de telles initiatives nées des problématiques liées à l’intermittence. Les caisses chômages paient des formations. Un cercle vertueux ou voulu tel.

    Notre bassin est petit, il faudrait créer des synergies, j’ai plutôt vécu le contraire, je dois dire. Encore l’an passé dans un workshop, financé avec de l’argant public en Suisse romande, les choses ont tourné au vinaigre: à peine si les participants se disaient bonjour: des clans, des méfiances. On a utilisé mes photos sans les référencer, je les vois encore sur leur blog et j’ai demandé qu’elles soient retifées ou référencées, rien de tout cela n’a été fait. C’est aussi un problème que l’on peut rapporter à la fonction RH, au respect du droit… ce qui nous ramène aux problèmes de gestion…