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Commentaires pour Rencontre Arts de la Scène 2014 https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene Théâtre - Danse - Pluridisciplinaire Tue, 14 Oct 2014 10:15:26 +0000 hourly 1 Commentaires sur Retour sur la Rencontre du 29 sept. : Gabriel Alvarez par Lionel Chiuch https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/retour-sur-la-rencontre-du-29-sept-gabriel-alvarez/#comment-149 Tue, 14 Oct 2014 10:15:26 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=1139#comment-149 Circulons, il y a tout à voir!

Construire des murs, s’y adosser, voilà qui semble parfois être l’activité première de ceux qui, dans le discours, prônent la mise à bas des cloisons disciplinaires. Il est vrai que l’on n’en est plus à une contradiction près. Ainsi, dans un essai stimulant intitulé “Politiques du spectateur: les enjeux du théâtre politique aujourd’hui”, Olivier Neveux tente d’éclairer “la captation et le retournement de positionnements tels que le risque, la transgression, le scandale et la critique, qui, auparavant, apparaissaient comme autant de leviers d’un théâtre d’avant-garde ou militant, alors qu’aujourd’hui ils semblent continuer, reproduire sur la scène les prétentions d’une société qui se veut justement celle du risque et de la transgression”.
Le système libéral, c’est sa force, excelle pour s’approprier les codes de la contestation. Plus désarmé face aux révolutions, qui sont le fruit d’une adhésion commune, il maîtrise mieux les enjeux qui se situent dans le champ de l’individualisme et s’emploie donc à atomiser les oppositions. Ce qui est valable en matière d’idéologie l’est aussi dans le domaine de l’art (quelqu’un a-t-il remarqué, en outre, que plus les arts vivants font l’impasse sur le vivant, plus il y a économie d’homme, plus leur valeur grimpent sur le marché – très artificiel – de l’art? Cette fatalité n’est-elle pas aussi celle de l’entreprise?). Aux chapelles d’hier se sont substituées des fabriques, desquelles sont issus des produits estampillés destinés à des filières bien précises. C’est donc en toute logique que les prêcheurs d’hier, parfois réticents aux nouveaux lexiques artistiques, ont cédé la place aux managers d’aujourd’hui, plus affutés en terme de communication. Dans tous les cas, les visions se dressent les unes contre les autres, comme si la notion de coexistence avait été effacée au profit de celle de concurrence.
Revenons sur l’histoire récente du Théâtre du Grütli. Avec le projet mené par Maya Boesch et Michèle Pralong de 2006 à 2012, la lisière culturelle – qui se nourrit d’expériences – s’était installée au coeur de la cité. Lors des Rencontres théâtrales, certains ont témoigné de leur nostalgie par rapport à ce modèle. C’est bien entendu leur droit. L’ennui, c’est que chaque mandat devient très vite un “âge d’or” pour ceux, et ceux là uniquement, qui y prospèrent. Faut-il rappeler ici la levée de bouclier que suscita l’arrivée des nouvelles directrices? Ces dernières invitèrent les contestataires à s’exprimer. La plupart se fourvoyèrent, témoignant d’une évidente crispation qui eut pour effet de rendre leur cause inaudible. Leur méthode, maladroite et véhémente, avait occulté le fond: un questionnement politique et artistique des pratiques. Depuis, rien ne semble avoir changé, à part le cursus de ceux qui apostrophent.
Peut-on dire, au risque de passer pour opportuniste, que l’expérience du Grü fut aussi fructueuse et nécessaire que l’est celle entreprise par Frédéric Polier depuis 2012? Que de nombreux artistes communs en irriguent d’ailleurs les flux? Que chacune, à sa manière, témoigne de la vitalité de la Suisse romande dans le domaine des arts de la scène? Que le théâtre de recherche, expérimental, trans… comme vous voulez, devrait moins être une question de label commode que d’ouverture réelle? A la suite de Gabriel Alvarez, comment ne pas déplorer que les esprits censés être les plus curieux subissent un étonnant phénomène de racornissement dès qu’on n’adopte pas la même doxa qu’eux?
Lors des Rencontres, il fut beaucoup question de diffusion et de réseaux. Encore que le terme de “franchise” semble désormais mieux adapté. D’un point de vue politique, on parle volontiers de “rayonnement”. Là encore, Gabriel Alvarez a raison de se méfier de l’éblouissement, qui est trop souvent celui de l’artiste face à lui-même. Car il n’y a pas loin du “rayonnement” au miroir aux alouettes: s’il est toujours gratifiant de construire des châteaux en Espagne, il importe aussi de consolider les fondations de bâtisses plus modestes mais s’ancrant plus profondément dans le terreau local.
Il n’est pas de bonne ramification sans solides racines. C’est sur ces racines, par le biais d’une médiation (terme aujourd’hui galvaudé) quotidienne, que travaille l’équipe du Théâtre du Grütli. Et non dans le souci d’une franchise qui le rendrait identifiable au regard de tel ou tel réseau. L’objectif fixé est celui d’une implantation forte qui permette de développer le lien entre les citoyens et les pratiques. C’est au coeur des salles que peut naître et s’épanouir la diversité. Dans le croisement des disciplines, au sein de l’acte artistique, et dans celui des publics. Il faut être furieusement rétrograde pour cloisonner les lieux quand la richesse artistique relève des frictions. Il faut bien peu de confiance pour ne soumettre son travail qu’à une catégorie du public, qui se singularise sans doute par sa curiosité, mais dont on a au préalable circonscrit le profil via une communication sélective.
Le “réseautage”, parce qu’il fonctionne selon des mécanismes qui sont ceux de l’économie libérale, refuse ce qui relève du “flou artistique”. Il lui faut donc des fabriques et des appellations (transgression en est une, même si elle ne dupe plus personne). Le corollaire de cette exigence, c’est que la notion de produit remplace celle d’oeuvre. De leurs côtés, les artisans de cette évolution ont changé le langage poétique contre celui du marketing. En guise de direction artistique, on oppose désormais l’esprit entrepreneurial. Pourquoi pas. Mais que l’on ne s’étonne pas, ensuite, de voir des artistes devenus marchands du temple s’empêtrer dans des considérations qui n’ont plus rien à voir avec l’art. Au final, on arrive à cette étonnante contradiction: ce qui relevait de la liberté artistique s’efface pour céder la place au formatage esthétique. Pour quelques créations audacieuses et novatrices, combien de succédanés, d’ersatz, de pâles copies? Lesquels servent d’ailleurs d’arguments a contrario à ceux qui ont renoncé à mettre leur pratique en question.
Ne pas s’inscrire dans cette logique de marchandisation de l’oeuvre, ce n’est pas nier l’évolution de l’époque. C’est, parce qu’il n’y a pas de vrai progrès sans méliorisme, la considérer au contraire afin de résister à ce qu’elle a de plus mortifère. “Des pulsions morbides hantent l’art contemporain, qui n’est plus pour l’essentiel qu’un jeu de guignols manipulés par l’idéologie libérale et l’argent”, constate, avec quelque excès, Alain Georges Leduc dans son pamphlet “Art morbide? Morbid art”. Une fois encore, il ne s’agit pas de s’élever contre ce qui est nouveau, curieux, insaisissable parfois, mais de rester vigilant à propos des démons qui se tiennent à proximité: lesquels, retors, oscillent entre la posture et l’imposture. Et ne sont jamais autant à leurs aises que lorsque les lois du marché fournissent la partition.
Contrairement au discours manichéen, il n’y a pas à choisir entre deux renoncements, le premier consistant à se replier sur soi tout en regardant en arrière et le second à se soumettre – au nom de la modernité – aux codes du libéralisme, mais bien à réaffirmer la part vivante, insoumise et fondamentalement utopique des arts précisément qualifiés de “vivants”. C’est cela qui importe: être éperdument vivant.

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Commentaires sur Karelle Ménine, Fatras Production par Menine https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/karelle-menine/#comment-48 Tue, 23 Sep 2014 16:47:31 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=204#comment-48 ps: lorsque je dis public “en souffrance”, j’évoque la difficulté à faire venir un public sur des pièces plus difficiles (comme par exemple lorsque vous avez programmé le travail de Brice Catherin)… Ce n’était pas un “jugement”, j’espère que tu l’auras bien compris Gabriel.
En sus une précision : je cite plusieurs fois le travail du Grü. Non par fidélité envers lui (ou ses directrices) mais parce qu’il s’agissait d’un projet singulier fort qui a osé beaucoup, et qui, ainsi, avait gagné une reconnaissance internationale certaine.

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Commentaires sur Karelle Ménine, Fatras Production par Menine https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/karelle-menine/#comment-47 Tue, 23 Sep 2014 16:42:31 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=204#comment-47 En réponse à Alvarez Gabriel.

La question du public, oui, est une question essentielle. Nul ne crée POUR lui, mais d’aucuns a besoin de lui… Non forcément en masse, mais là. Une identité de public, pour un lieu, c’est aussi un public qui vient tout voir parce qu’il fait confiance à la ligne d’une programmation. Dès lors il se laisse surprendre… Nous savons que cela prend du temps. Vous y travaillez, je le sais bien, et nous avec vous, à vos côtés. D’autres l’ont fait (six ans de Grü ont démontré que le temps se compte en année mais qu’une fois conquis, le public est là)… Je m’interroge aussi sur la curiosité des directeurs de théâtres envers les autres théâtres… Chacun reste un peu dans son monde n’est-ce pas… FAUTE de temps. Ou par avis pré conçu… Donc lorsque nous, artistes ou professionnels de salles, parlons du public, nous parlons aussi de nous…

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Commentaires sur Qu’attend le milieu professionnel d’une rencontre avec Sami Kanaan ? par Serge Martin https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/quattend-le-milieu-professionnel-dune-rencontre-avec-sami-kanaan/#comment-18 Tue, 09 Sep 2014 10:49:39 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=626#comment-18 Aux artistes

DEJOUER, PAS JOUER

Bien sûr, on attend des mesures concrètes plus que des paroles tant de fois renouvelées. Mais il y va d’un fond que nous n’évoquons plus qu’en privé et encore !

On s’inquiète depuis plusieurs années de « la culture en danger ». Les objectifs et critères de « l’entreprise », sa rentabilité surtout, influencent et quelquefois remplacent le projet artistique. En ce qui nous concerne, il en va donc de la survie des métiers de la scène telle que les artistes la conçoivent. Et ce n’est pas la crise avec son mouvement « peau de chagrin » qui explique le fond, beaucoup plus important : l’effacement du risque artistique.

On peut s’interroger ainsi : qu’est-ce qui fait bouger nos représentations du monde ? Dans la mesure où il doit s’améliorer. Cette question implique pour nous le « comment écrire pour la scène », que ce soit textuellement ou pas. Que veut dire aujourd’hui écrire pour la scène ? Et ensuite comment diffuser ce que nous « écrivons » ? Car si l’on affirme que le spectacle vivant devrait pénétrer toutes les couches de la société, nous sommes devant un travail de titan. Et si les arts de la scène se veulent un îlot résistant, quelle est la relation des créateurs aux différents pouvoirs ? Finalement, c’est la place que la société donne à la création qui est interrogée.

La récupération du système a toujours eu le dernier mot, plus forte que le bénévolat de la jeunesse qui s’épuise un jour et n’est pas toujours relayé. Nous devons être plus rebelles dans nos actes, ce qui veut dire pour moi, ne pas savoir où nous mènera l’émancipation qu’est la création, se projeter dans l’impensable et accepter la possibilité de se perdre. Ou encore, défendre le risque que nous prenons à vouloir créer.

On parle d’échec de la démocratisation culturelle remplacée par la culture télévisuelle. Oui, nous contrecarrons une culture facile, nous opposons des démarches artistiques au rouleau compresseur de la couleur unique.
Nous qui sommes avec les spectateurs pour leur jouer leur vie et une autre, inutile de le faire face aux forces économiques et aux extrémismes. Il nous faut au contraire déjouer les formules et processus qui limitent l’horizon artistique. Déjouer, pas jouer !

C’est cette éthique que nous devons partager avec le magistrat à qui l’on doit demander de la faire exister dans le champ politique.

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Commentaires sur Gilles Jobin – Cie Gilles Jobin par Gilles Jobin https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/gilles-jobin-danseur-et-choregraphe/#comment-17 Sat, 06 Sep 2014 16:12:18 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=540#comment-17 Cher Alvarez.

Je dis que l’on ne prend pas assez soin des compagnies basées à Genève qui travaillent à l’international et dont l’essentiel de leur travail se situe à l’international. Nous avons des contrats avec la ville, le canton et Pro Helvetia qui nous OBLIGENT à réaliser au moins 14 représentations dans 7 villes à l’étranger par année… C’est pas évident à faire, par année, trois ans de suite, puis trois ans encore, puis encore trois ans, depuis bientôt 10 ans et pour combien de temps encore (J’ai 50 ans : 3+3+3+…?)

Je ne me compare pas aux cies qui font un travail souvent admirable d’ailleurs au niveau local, j’aimerais juste que notre minorité soit mieux soutenue. Pas juste des sous, mais que l’on aie un statut et que l’on existe plus à Genève, que notre travail à l’étranger trouve plus d’écho ici, plus de visibilité, plus de reconnaissance. Même toi tu minimises nos résultat en sous entendant que ” bon faut pas en faire tout un fromage”…

Je suis d’accord avec toi, notre action est minime. Mais cela fait depuis 1995 que je travaille et après une vingtaine de créations et environ 600 représentations dans plus de 30 pays, cela commence à avoir un impact sur l’idée que l’on se fait d’une région (http://www.gillesjobin.com/spip.php?rubrique319). Si tu ajoutes le fait que plusieurs cie genevoises sont passés dans les même lieux, villes ou festivals, la réputation de notre mini territoire est plutôt bonne en terme d’image culturelle à l’étranger. Et ton public colombien, sait désormais qu’en Suisse il n’y pas que des montres des banque et du chocolat, mais aussi toi et ton travail ! Et tourner c’est aussi s’intégrer socialement, j’ai visité des territoires tout à fait improbables pour la danse contemporaine, et j’enseigne souvent, communique toujours. On est des missionnaires, je te jure… Des ambassadeurs culturels aussi, mais on voyage exclusivement en economy class… (dans la diplomatie, là, on claque beaucoup d’argent pour presque rien…)

Le fait de tourner beaucoup (par obligation contractuelle), nous éloigne de notre ville et de son public et si nous sommes reconnus nous sommes paradoxalement peu présents-souvent le public me demande quand on joue à Genève… Cela nous force aussi à un rythme d’enfer au bureau-stress et surchauffe… Car, ce n’est pas la qualité de ton travail, qui fait que tu continues d’exister (d’être soutenu) mais sa « vendabilité » dans un marché qui lui correspond (+ ou moins expérimental, plus ou moins commercial). Les subventionneurs Ville et Canton sont beaucoup plus tendres et compréhensifs que les programmateurs! Dépendre à ce point des programmateurs pour continuer à travailler, c’est usant… Car plus de tournées, plus de conventions de soutien…

Les cie plus implantée localement et surtout quand elle sont un lieu, peuvent jouer plus longtemps à Genève, elles maitrisent mieux leur présence locale-surtout les institution comme la Comédie ou le Grutli qui en plus ont des moyens. Aussi, ces institutions captent ces moyens de création qui me semble-til devraient aussi nous appartenir, du fait de notre diffusion et des partenaires que nous fréquentons. Sais-tu que Bonlieu me coproduit depuis 2005 mais personne à Genève? Pas de cash money d’un lieu, d’une institution théâtrale pour mes productions à Genève, une association quelconque avec un lieu… Mon partenaire genevois c’est l’Arsenic… Je ne vaux pas moins qu’une mise en scène de Loichemol il me semble, je le revendique, oui. Et moi quand je fais une production elle existe pendant environ 2-3 ans parfois plus comme A+B=X ou The Moebisu Strip et se joue dans au moins 7 villes à l’étranger et coute beaucoup moins cher qu’une production maison de la Comédie… Donc oui, le rapport “qualité prix” est meilleur chez moi il me semble! Alors je le dis, même si ça dérange et n’est pas très poétique .. .

On parle d’argent en Suisse, ma femme me rappelle tout le temps cette vulgarité paysanne qui nous caractérisent.Tu auras suivi la “polémique” sur La Ribot. Le grand débat étant “j’ai payé 26 sfr et il y avait pas d’acteurs sur scène… » « Ils ont eu plein de subventions pour faire ça, c’est honteux, j’en ai pas eu pour mon argent” Ou pire “heureusement que j’avais pas payé ma place!”. Moi je dis, tu aimes ou tu aimes pas, La Ribot est programmée à la Ruhr Trienal, au festival automne à Paris à Bonlieu, cela a aussi une valeur et on peut pas juste parce que l’on ne comprend pas une démarche directement dire dans le journal qu’il faut lui couper ses subventions ! Tu as lu ce que Claude Ratzé à dit dans Le Temps ? Lui qui a programmé La Ribot la saison passée au BFM ? Pour moi c’est de la haute trahison… Qui veut encore être programmé à l’ADC après un tel coup bas? C’est parce que on est pas assez présent à Genève avec nos spectacles que l’on comprends pas forcément là ou on en est que des « polémiques » de ce genre surgissent….Tu aimes pas la fondue, ça veut pas dire que ça se vend mal à l’étranger! Tu supportes pas le Gluten, on va pas arrêter de faire du pain. Avec mes chiffres je ne fais que répondre à ceux pour qui les chiffres sont la base et l’argent la religion.

Voilà. C’est notre réalité, celle des 6 cies de danse conventionnée, + quelques cie qui sont aussi très internationales. Un petit quart de nos dates ont lieu à Genève, à peine quelques dates en Suisse. Quand à notre statut, c’est la ville, le canton et PH qui l’a voulu, c’est donc une décision politique d’accompagner ces compagnies internationales-en quelque sorte on obéit… Avant on demandait un financement pour chaque date, maintenant on a des contrats à l’année, des « valeurs cibles » et c’est pas évident, il faut le voir aussi ! La situation a changé et un outil qui fut bon ne l’est plus forcément aujourd’hui tel quel. Pour être conventionné il faut avoir une diffusion internationale, c’est la condition. Par contre, je me plains un peu car je dis ” c’est incroyable que nous diffusions autant (les 6 cie conventionnées à Ge)” tandis que l’on semble considérer cette situation comme un acquis: la crise en Europe, la cherté du franc, le retrait des coprods n’a pas modifié la donne, ici on continue d’exiger de nous de diffuser, diffuser, diffuser… C’est à peu près la seule exigence factuelle d’ailleurs, le seul critère d’évaluation, car on a beaucoup de peine à évaluer le travail artistique…. Sais-tu qu’une date à Chambéry a la même valeur qu’une date à Bogota? Une ville européenne vaut une ville australienne pour les conventionnés… Sais-tu que j’ai une personne qui a passé environ 150 heures pour des visas de travail aux USA? Et c’est pas fini. C’est de ça que je me plains, on ignore notre réalité et on la banalise et on minimise nos résultats.

Je dis, on peut aussi être un artiste international sans tourner tout le temps, il y a d’autres formes d’existence internationale. On peut être international à Genève! Faire plus dans et pour notre ville. Mais on ne veut pas ! Non,. Vous devez tourner ! Pas créer ds postes de permanetns pour les danseurs.Et on arrive pas à tout faire ! Exister pour le public de notre ville, tourner, faire de la médiation, enseigner, accueillir les stagiaires du CFC ou du bachelor danse ! 2014, première formation en danse dans notre pays !!!. Et jouer trois semaines à Genève! Ah…. 3 semaines de représentations…. Un rêve… (avec des danseurs payé comme des comédiens à la Comédie). A Pro Hevetia, par exemple, ils ont déjà oublié la situation d’il y a 20 ans ou les cies de danse ne tournaient pas.

Donc mon discours n’est pas de dire on veut plus et enlever aux autres (JAMAIS ENLEVER A L’UN POUR DONNER A L’AUTRE!), c’est de dire, ma réalité n’a rien à voir avec celle du Galpon, du Grutli, de la Comédie. Certains ont des moyens que je n’ai pas pour créer et je ne comprends pas pourquoi? On a moins d’exigences envers certaines compagnies théâtrales, surtout celles qui sont en institution, et moi j’ai moins de moyens (il n’y pas que l’argent mais les lieux, les conditions de travail) et je dois pourtant fournir un effort supérieur pour des moyens moindre… Et on me dit” ah mais la danse c’est normal c’est facile à tourner y a pas la langue…”, ah bon? Savez vous la concurrence qui existe en ce moment en Europe? Chaque ville, chaque région a sa compagnie pro de bon niveau! Les émergeants pas cher, jeunes et sexys,, les grosses cies archi soutenues à la diffusion par leur gouvernement, les goûts des programmateurs qui se standardisent… J’aimerais bien des fois faire un de ces programmes de TV genre “vis ma vie” et échanger mon job contre celui d’un gesteur culturel…

Donc il y a des exigences que l’on a envers ma compagnie on ne les a pas envers le Galpon et des exigences que l’on a pour la Galpon on ne les a pas pour ma compagnie… Je pense aussi que nous sommes des entreprises culturelles à but non lucratifs, je ne crains pas les chiffres qui se sont toujours trouvés être nos alliés dans la culture car on fait des miracles avec rien. Je suis certain que les chiffres du Galpon sont bons si différent des miens. Chacun sa manière de travailler et de revendiquer.

Mais cela me fatigue que chaque fois que je parle d’argent ou de chiffres créations de mes collègues me tag de néo-libéral! On peut être un entrepreneur culturel responsable et syndicaliste! Communiste même ! D’ailleurs, on a pas eu déjà cette conversation? Et je ne comprends pas quelle menace je représenterais pour la scène indépendante? Pour la Comédie et le Grutli, oui, mais le Galpon et les créateurs indépendants? Et puis aussi, j’aimerais que l’on réalise aussi la quantité d’emplois que l’on crée… Je trouve que l’on s’est un peut trop vite habitué à notre capacité de diffusion, de création, de générer de l’emploi. Les temps changent, la globalisation va reculer, on ne pourra plus voyager autant et si bon marchés (tant mieux), il faut déjà inventer les nouvelles formes de diffusion du travail, C’est ça que je revendique-pas de tourner comme un âne dans le monde ! Et en aucun cas je ne pense qu’un artiste qui tourne est meilleur pour autant que celui qui est moins mobile! C’est juste une réalité différente.

Et puis cette année, Pro Helvetia m’a baissé ma subvention de 50’000sfr parce selon eux on tournerait moins qu’avant (3×50’000fr = 150’00sfr de baisse)… On n’a pas atteint nos valeurs cibles 12-13-14… QUANTUM nous a couté du temps en 2012 et 13, et de l’énergie et c’est bien grâce à notre (toute relative) baisse en diffusion que l’on on a réussi à organiser la plus grosse tournée jmais réalisée par notre compagnie, en 2014… Avec la tournées de QUANTUM 14-15 on sera présents dans 8 pays pour la première fois… Il est même possible que l’on atteigne nos valeurs cibles finalement… Car Pro Helvetia a bouclé sa décision au printemps, moi, le 6 septembre je négocie encore des dates pour l’automne… Comprends qui peut…

Donc les chiffres m’ont tués…

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Commentaires sur Gilles Jobin – Cie Gilles Jobin par Alvarez Gabriel https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/gilles-jobin-danseur-et-choregraphe/#comment-14 Fri, 05 Sep 2014 12:15:59 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=540#comment-14 Salut Gilles, comme il s’agit d’un débat ouvert, je voudrais donner mon opinion sur une partie de ton réquisitoire concernant les critères de distribution de l’argent public aux artistes genevois.

1-
C’est évident que si nous raisonnons en termes économiques pour définir les critères de soutien aux arts de la scène, nous arriverons à une impasse. Je pense que la production artistique à ses propres caractéristiques, des éléments forts en subjectivité et une particularité, propre à tout artiste : celle de chercher à créer son propre langage, une poétique qui rend compte de sa vison du monde et pourquoi pas aussi des ses angoisses. C’est qu’on appelle une production symbolique. Chose qui échappe à toute quantification économique, mais qui contribue par contre à resserrer les liens sociaux.
Mais revenons au sujet qui te tient à cœur : les compagnies subventionnées qui sont une partie de la diversité culturelle genevoise. Je vois que ta compagnie se définit beaucoup à partir de considérations économiques, (nombre de places vendues, nombre d’employés, chiffre d’affaires à la fin de l’année, plus-value produite, ou comme tu le dis, valeur ajoutée (sic), et il semblerait qu’il faut ajouter aussi une nouvelle donne : nombre de kilomètres parcourus, car nous « devenons global » ! Tu es libre de caractériser ta compagnie de cette manière, mais il faudrait, en cherchant la cohérence économique de ton analyse, mentionner d’autres facteurs, qui comme le taux de change du franc suisse entrent aussi en compte lorsqu’on analyse pourquoi un produit se vend bien ou moins bien. Il faudrait aussi considérer le changement de comportement des consommateurs culturels car le public comme n’importe quel consommateur peut se lasser d’un produit, d’une esthétique. Considérer les changements de la demande, car celui qui programme, achète un spectacle, cherche bien sûr à être en syntonie avec le goût de ses spectateurs. Ne pas oublier les changements de directions de lieux avec les changements de sensibilités artistiques que cela comporte au moment de faire la programmation… mais aussi prendre en compte la concurrence impitoyable, la séduction, la pub, la com et tant d’autres facteurs marketing.

Si nous entrons donc sur ce terrain et que l’on demande de construire une politique culturelle qui considère que nos compagnies sont et fonctionnent comme des PME, il faut donc assumer les conséquence et le retour de manivelle : c’est à dire que le marché est impitoyable ! Quand il se lasse d’un produit, il le jette et au suivant !
Et si on arrive à cette situation, celle d’être délaissé par le marché, il y a toujours, heureusement, l’espace pour s’interroger sur ce qui fait la valeur artistique d’une compagnie.
Et je ne crois pas que cette valeur artistique est déterminée par les lois du marché !

Ton questionnement a une forte connotation politique. C’est toujours facile pour un homme politique, un artiste ou un entrepreneur culturel (pour rester dans ce langage) de se cacher derrière un jargon économique qui invoque la soi-disant faiblesse structurelle du système, ou une conjoncture économique difficile ou encore une crise dite de croissance ! Je dis « facile », car agissant ainsi nous ne savons pas de quel système on parle, de quelle crise et de quelle conjoncture économique. Parlons-nous d’un système néolibéral qui considère que la valeur d’une chose est déterminée par son succès dans le circuit du marché (Le puissant fétichisme de la marchandise) ? Ou parlons-nous de la production culturelle comme l’organisation des relations entre les personnes cherchant comme finalité ultime la rentabilité (d’exploitation d’autrui afin de produire de la plus-value) ? Ou bien, faisons-nous référence à une conjoncture égotiste qui affirme que la valeur d’un produit culturel et d’une oeuvre est définie par le degré d’exposition médiatique de l’artiste qui se vend ?
Il serait bien de préciser les termes ou d’aller regarder derrière les coulisses, quand on utilise tout ce jargon économique, qui d’ailleurs nous écrase tous les jours comme un rouleau compresseur afin d’aplanir les routes du grand méchant loup : le Kapital !

Si on reste sur le terrain de la rentabilité et de l’audimat, le contraire pourrait tout aussi bien apparaître. Quelqu’un, un homme politique ou un artiste arrive et prône que c’est la proximité avec son public, avec le terroir, avec ses oilles qui méritent d’être soutenue fortement et argumente par exemple que pendant que les uns voyagent les autres tiennent au chaud les produit locaux !!

En continuant comme ça, nous ne comprendrons jamais la particularité genevoise. N’oublions pas que c’est Genève et sa politique culturelle (qui privilégie la diversité), qui nous a permis de développer notre travail artistique, même pour les créateurs qui comme toi et moi ne sont pas genevois d’origine (comme ont dit). Et, nous sommes de loin, pas l’exception !

2
Ce type d’argumentaire (tournées, ventes, franc fort et dollar faible, retombées économiques etc etc ) tombe dans le fallacieux quand il veut nous faire croire que la dynamique artistique, esthétique et poétique d’une compagnie est déterminée par des régulateurs économiques ! Si c’était le cas, il n’y aurait pas d’art, ni d’artistes et moins encore de poésie et de théâtre !

3
Il y a des compagnies qui étouffent sous la bureaucratie, il y en a d’autres qui étouffent par le manque d’inspiration. Mais toutes et tous, nous étouffons à cause de la précarité engendrée par un système social et économique qui considère de plus en plus que l’art, la création, la santé, l’éducation, et j’en passe, sont des activités à faire disparaître, car elles ne sont pas lucratives !!

4
C’est aussi un sophisme de considérer qu’une compagnie devient « internationale » du fait qu’elle se déplace en Amérique du sud, en Alaska ou en Sibérie.
Une compagnie de danse ou de théâtre quelle qu’elle soit, petite ou grande, vivante et créative, est là pour donner la possibilité aux femmes et hommes qui la composent d’êtres vivants, de contribuer au lien social et à la qualité de vie genevoise. Bref d’exister artistiquement ! Et par les temps qui courent, ce n’est pas un moindre détail !
Laissons l’internationalité ou la globalisation de la planète à tous ces communicateurs du système néo-libéral qui veulent nous faire croire que le chemin à suivre est l’uniformisation, la standardisation de l’art et de la culture. Leur plus grand argument est celui qui nous dit : regarde si cela se vend à Honk kong et aussi à New York c’est que ça doit être très bien !

Nous rentrons d’une tournée en Italie avec « Mack is coming back » au Teatro Due di Parma et Stabile de Turin (l’équivalant de la comédie de Genève), et pour être sincère, je ne crois pas que j’ai porté très loin le nom de Genève à l’étranger, que je l’ai « grandit »par le seul fait de faire figurer dans les programmes que ma compagnie est subventionnée par la vile de Genève. Idem quand je me déplace en Amérique du sud. Les spectateurs regardent et jugent ma démarche comme artiste et se foutent pas mal de savoir si je suis soutenu par Genève, si je vis à Genève, si je paye mes impôts à Genève, bref si je suis ou pas Genevois.
D’habitude dans ces tournées, ces échanges internationaux, en dehors du fait important de montrer le travail à d’autres publics, on est confronté à des rencontres éphémères et à des échanges de stéréotypes tels que: « Ah oui, la Suisse a un très bon chocolat, ah oui la Suisse, Genève, le secret bancaire… »
Tout ça pour dire que je considère un peu démagogique d’affirmer que nos compagnies en tournée emmènent et agrandissent le nom de notre ville quand nous sommes loin de notre territoire.
Il ne faut quand même pas exagérer et laisser à l’office du tourisme ce type de travail spécifique : vendre le nom de la ville de Genève.

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Les forces créatives genevoises arrivent, restent ou partent quand leurs projets font sens là où elles sont.
Je parle bien sûr selon ma propre expérience, mais s’il te plait ne réduit pas les forces vives genevoises à une seule catégorie (les compagnies tournantes), par respect envers les artistes genevois qui pondent des projets divers et développent des démarches artistiques d’une grande valeur, sans la prétention de devenir connus !

Heureusement mon développement en tant qu’artiste n’a jamais été conditionné par les conjonctures économiques ! Ceci pour te dire qu’il y a d’autres possibilités de productions et de création et que Genève donne l’espace et la possibilité à ceci !

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Tu es un peu léger quand tu émets tes jugements sur la scène théâtrale genevoise. La connais-tu vraiment ? Connais-tu mon travail et celui d’autres artistes de théâtre, pour nous mettre tous dans le même sac de tes évaluations que tu appelles « théâtre classique ». Et en parlant de « théâtre classique », connais-tu les grands réformateurs du théâtre du XX siècle, qui entre-autre, ont créé les bases de l’apparition de la danse-théâtre et autres courants qu’on appelle aujourd’hui « théâtre contemporain »? As-tu oublié que les Dadaïstes qui sont apparus en 1918, sont à l’origine de ce mouvement que les gens appellent maintenant les performeurs ou les contemporains ? Contemporains de 1918 !

Donc il ne s’agit pas de demander une politique pour donner du lustre aux arts de la scène genevoise. Nous les artistes, nous nous préoccupons nous mêmes, non pas du lustre, mais que notre travail soit de qualité, cohérent vis à vis des spectateurs qui nous suivent. Et je peux t’assurer que beaucoup d’entre nous, sont toujours à la recherche de nouveaux défis et de nouveaux langages sans besoin de nous mettre la pression des programmateurs ou des producteurs, qui viendraient nous souffler à l’oreille, « fais-ceci ou cela, que ça marche très bien maintenant !! ».
Les modes passent très vite dans l’art et deviennent très vite gadget.

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Je suis surpris quand tu nous annonces que la culture scénique genevoise est à la traîne par rapport à
d’autres villes suisses.
Connais-tu à quoi la situation de la scène indépendante bernoise est réduite depuis des années? Et Lausanne ? En dehors de Vidy, et peut être en intermittence l’Arsenic (bien sûr en faisant abstraction de l’époque dorée quand sa direction avait créé un festival de théâtre contemporain, un prix romand du théâtre qui à relancé pas mal de compagnies, etc etc ). Ou pourrais-tu me dire, (je m’imagine tu connais mieux que moi), quelle est la situation de la danse à Lausanne ? Pourquoi la plupart des compagnies de danse subventionnées sont-elles à Genève ? Pourquoi toi et moi et tant d’autres, sommes à Genève ? Cela est du à quelle politique culturelle ?

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Cher Gilles, à force de regarder seulement son propre arbre on fini par oublier la forêt! ! Et crois moi, cette forêt genevoise, avec sa variété d’arbres et ses multiples racines se porte bien.
Il manque seulement un peu plus d’attention pour connaître ce que font les autres et surtout pour sortir de nos respectives chapelles afin de trouver des synergies créatives et esthétiques, qui puissent résister aux lois impitoyables du marché.
Le Galpon comme tu le sais (et je parle à mon nom propre, mais je crois que sur cela Nathalie Tacchella est d’accord) a été et sera toujours prêt à participer à tout initiative qui puisse aller dans le sens de la fortification des arts vivant genevois.

Gabriel Alvarez

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Commentaires sur Karelle Ménine, Fatras Production par Alvarez Gabriel https://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/article/karelle-menine/#comment-5 Sun, 24 Aug 2014 11:52:40 +0000 http://www.geneveactive.ch/rencontre-arts-de-la-scene/?p=204#comment-5 Salut Karelle
Étant donné que ces questionnaires sont une base pour le débat, je voudrais clarifier deux points importants qui touchent une des tes réponses concernant le Galpon :

1- Je constate que le mot dialogue peut être utilisé à beaucoup de sauces, mais (et je crois que tu es d’accord avec moi sur ça), une chose est le dialogue et l’autre entendre ce que veut l’interlocuteur. Si tu regardes notre projet artistique, chose que je donne pour escomptée, tu pourrais très vite comprendre quelle est notre position celle de Nathalie et moi même par rapport aux productions et à notre rôle en tant que « producteurs ».
2- Non, le Galpon n’est pas en « souffrance de publics », il suffit de voir le taux de fréquentation à l’année. Par contre, oui il y a certains projets que nous présentons, qui sont en « souffrance de publics », mais comme nous assumons de prendre des risques, nous les programmons quand même. Toi, tu le sais bien, car tu as fait l’expérience plusieurs fois en tant qu’artiste accueilli et invité au Galpon.

Donc le débat il faut le placer ailleurs dans le contexte actuel des arts vivants.
Il faudrait se demander quelle est la place pour des projets « hybrides », pluridisciplinaires qui ne répondent pas aux codes traditionnaires des arts scéniques ! Comment ces projets peuvent être présentés et programmés afin qu’ils puissent trouver un public.
La problématique ne touche pas seulement s’il y a ou pas un lieu pour les programmer, mais aussi à la mis en question des artistes qui réalisent ces types de projets.
Moi en tant que metteur en scène, je sais que travaillant sur Molière j’aurais plus de chance à avoir du public que si je mets en scène Heiner Müller. ! J’ai travaillé beaucoup sur Müller et donc j’assume après sur la fréquentation du public.

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