Un aéroport facétieux


Le communiqué publié le 1er avril 2016 par Genève Aéroport annonçait la vendange de pieds de vignes prétendument plantés en 2010 sur le tarmac.

“Une centaine de pieds de vigne du cépage valaisan Divico (lire étiquette ci-contre) a été plantée à titre expérimental sur une surface de 150 mètres carrés. Une première vendange exploitable a été faite en 2015. Vinifiée par Michel Roset, viticulteur à Bourdigny-dessous (GE), elle a permis de produire une centaine de litres d’un vin rouge naturel d’une belle typicité, qui a récemment fait l’objet d’une dégustation par un comité de critiques gastronomiques œnophiles, au nombre desquels Alain Giroud, du quotidien Tribune de Genève.
Dénommé Golf Echo (comme les deux lettres distinctives du canton de Genève, en alphabet aèronautique), ce vin rouge naturel consacre le paradoxe aéroportuaire, qui veut que cette plate-forme industrielle soit aussi un biotope riche”

La joyeuse administration qui a pris le temps et les moyens de réaliser une vidéo a provoqué quelques déceptions parmi les journalistes qui ont demandé prématurément des bouteilles.
C’était le poisson du jour, elle leur propose aujourd’hui un lot de consolation en image :
vindesairs

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