Festival d’Avignon: l’important c’est le dialogue

Dans une interview avec Inferno, Vincent Baudriller, co-directeur du Festival d’Avignon avec Hortense Archambault, rappelle l’importance du dialogue et de la remise en question. “Lors de la  bataille de 2005, nous nous sommes affrontés à une partie du milieu intellectuel et artistique qui eux, disaient qu’ils savaient ce qu’était l’art, et le théâtre. Nous, nous avons préféré questionner le théâtre,  le spectateur, les enjeux de la représentation théâtrale. Et dans notre projet c’était très clair : tous les ans, avec Hortense, c’est nous qui regardions le théâtre et faisions la programmation, mais en changeant de perspective, en dialoguant avec Thomas Ostermeier, l’année suivante avec Joseph Nadj, Romeo Castellucci Wajdi Mouawad… Il s’agit donc d’être dans le questionnement permanent, ça commence par le fait de diriger à deux, donc d’être toujours dans le dialogue. (…) Après, le théâtre et l’art contemporain ne concernent qu’un petit pourcentage de la population, à Avignon comme ailleurs.” Lire l’interview avec Inferno.

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